Le Syndicat national des journalistes dénonce, une fois de plus, toute cette campagne de représailles que mène le pouvoir contre certains médias nationaux depuis quelques semaines déjà et qui prend une tournure hautement inquiétante depuis le week-end dernier avec l'incarcération de deux responsables de la chaîne KBC et une responsable au ministère de la Culture.Ce souci sélectif du respect des lois qui semble soudainement s'emparer du pouvoir est en soi un indice qui ne trompe pas : cibler un média bien particulier, au milieu d'une jungle de chaînes cathodiques toutes hors-la-loi, de l'avis même des autorités, est le parfait exemple du traitement inique trahissant plus une volonté de punir que la préoccupation de faire respecter les lois.Un examen serein des derniers événements de ces derniers jours autorise une lecture tout aussi froide. Il ne s'agit, tout simplement, que de la suite de cette cabale que mène le pouvoir contre le groupe El Khabar dont l'invalidation du rachat par le groupe Cevital ne semble pas suffire. Il ne s'agit donc pas d'une simple affaire «commerciale», comme ne cessait de le claironner ce même pouvoir à travers ses divers canaux, mais d'une transaction exagérément politisée de par ces rebondissements inattendus faisant que, comme par hasard, le directeur de Ness Prod, une partie dans le conflit que traite la justice depuis mai dernier, se retrouve en prison pour une complexe histoire d'autorisation de filmer, que l'on découvre tous, cinq années après l'apparition indue de l'anarchique et atypique communauté hertzienne offshore, tenant lieu de champ audiovisuel algérien.P/ le syndicat national des journalistes, le Secrétaire général, Kamel Amarni
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Posté Le : 29/06/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com