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Notre confrère du Soir d'Algérie, Djilali Hadjadj, a fait l'objet, dimanche 5 septembre, d'une interpellation par la police au niveau de l'aéroport Mohamed Boudiaf, à Constantine, alors qu'il s'apprêtait à se rendre à Marseille. Cette interpellation fait suite à une plainte déposée contre lui par la CNAS, ce dont Hadjadj se défend de n'avoir jamais été officiellement destinataire. Devant àªtre entendu par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed à Alger, notre confrère se retrouve néanmoins englué dans un imbroglio de procédure lui valant déjà deux jours de détention avant même d'être présenté devant le procureur.
Journaliste à la plume acerbe et sans concession contre le phénomène de la corruption en Algérie et, par ailleurs président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption, l'homme dérange forcément.
Difficile dès lors de ne pas soupçonner une volonté d'intimidation d'un militant que l'on cherche à présenter dans la posture de «l'arroseur arrosé» qui rappelle étrangement, à certains égards, une certaine affaire Benchicou ! Le syndicat exprime d'ailleurs ses plus vives inquiétudes quant à la situation de notre confrère dont il exige la mise en liberté immédiate en attendant l'épuisement des procédures judiciaires nécessaires pour qu'il retrouve les siens, son métier et son combat le plus tôt possible
P/Le Syndicat national des journalistes
Le secrétaire général
Kamel Amarni
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Posté Le : 08/09/2010
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com