Le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) a décidé, le week-end dernier, à l'issue de l'assemblée générale extraordinaire tenue à l'hôpital Mustapha Bacha, à Alger, d'observer des sit-in cycliques deux fois par semaine : les dimanche et mardi, et ce, devant le siège du ministère de la Santé et la direction générale de la Fonction publique.
La décision d'aller vers des rassemblements répétés a fait l'unanimité chez les membres de cette organisation syndicale. En effet, étant donné la difficulté que rencontrent actuellement les syndicats dans l'exercice de leur droit de grève, le Snapsy a opté pour une autre stratégie afin, non seulement, de faire pression sur les pouvoirs publics, mais aussi pour contourner les difficultés rencontrées sur le terrain de la protestation. Les sit-in au lieu des grèves cycliques demeurent apparemment l'autre manière d'échapper au coup de la justice. Pour rappel, le 18 avril dernier, le Snapsy avait entamé un mouvement de débrayage de trois jours qui devrait être organisé chaque semaine. Toutefois, au bout du premier débrayage, la justice s'est prononcée, suite à une plainte déposée par le ministère de tutelle, pour l'arrêt de la grève. Le syndicat s'est exécuté tout en promettant de ne pas baisser les bras et de trouver d'autres solutions pour se faire entendre. « Les sit-in cycliques sont une autre forme de protestation pour exprimer nos doléances et nos revendications. C'est une autre façon d'échapper au traquenard de la tutelle qui refuse jusqu'à l'heure d'ouvrir les portes de la négociation », a soutenu un syndicaliste. Ils sont au total 1791 psychologues exerçant dans le secteur public, le recours à la contestation est motivé, selon M. Keddad, porte-parole du syndicat, par le non-respect de l'engagement pris par le ministère de la Santé au sujet de la classification des psychologues à la catégorie 13 contenue dans un PV du 17 septembre 2008. Il déplore que la tutelle ait pris, avec la Fonction publique dans le cadre d'une commission ad hoc, la décision de classer les psychologues dans la catégorie 12. Or, les licences (bac +4) sont classées dans les départements de l'éducation nationale, de la justice, des affaires religieuses dans les catégories 13. « Pourquoi cette disparité ' Que fait-on du principe d'égalité au sein la Fonction publique ' », s'est-il interrogé. Le comble, de l'avis de notre interlocuteur, c'est que le corps des psychologues ne bénéficie d'aucune indemnité ni primes à même de rehausser les salaires. Le problème des contractuels, au nombre de 161 et des 471 psychologues embauchés dans le cadre du pré-emploi, « fait penser à une marginalisation de la fonction du psychologue au sein de la santé publique », a fulminé Keddad. Ces sit-in cycliques, qui débuteront à partir de mardi prochain, sont conçus comme une action décisive par ses animateurs. Ces derniers veulent tout simplement mettre devant leurs responsabilités les pouvoirs publics et à leur tête le ministre de tutelle qui n'ont jamais tenu leurs promesses et les responsables de la Fonction publique. En plus du problème de classification, le syndicat demande l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire du psychologue, l'élaboration d'un code de déontologie qui protège le psychologue et l'usager ainsi que l'amélioration des conditions de travail.
J'ai bien lue votre article sur le syndicat des psychologue en algérie, Et j'aimerais bien avoir les coordonnées de ce syndicat si,possible et merci d'avance de me renseigner.
Salutations
DAOUDI Fatima-Zohra
DAOUDI Fatima-Zohra - Psychologue Clinicienne - CONSTANTINE, Algérie
24/12/2010 - 9538
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Posté Le : 16/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nabila Amir
Source : www.elwatan.com