Algérie

Syndicalisme autonome


Syndicalisme autonome
«Les syndicats autonomes, depuis leur création en 1989, n'ont pas réussi à faire un saut qualitatif pour articuler les revendications socioprofessionnelles avec les revendications sociétales», c'est l'analyse de Farid Cherbal, enseignant chercheur à l'université de Bab Ezzouar.Salima Akkouche - Alger (Le Soir)En presque deux décennies de sa création, qu'est devenu le mouvement syndical autonome 'L'ancien syndicaliste et militant du CNES qui est intervenu, hier, lors d'une conférence de presse sur la lutte du mouvement syndical autonome, organisée par le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), estime que les syndicats autonomes, qui se sont imposés essentiellement dans le secteur de la Fonction publique au début de leur création, ont fait des révolutions en arrachant avec une main de fer les droits socioprofessionnels des travailleurs.L'université, l'éducation ou le secteur de la santé ont été au devant des actions de protestations. Les syndicats, souligne-t-il, ont été de vrais partenaires sociaux. Cependant, explique M. Cherbal, le mouvement syndicaliste autonome doit aujourd'hui aller vers la qualité. Il suggère donc de faire un saut qualitatif en créant une centrale syndicale. Celle-ci, dit-il, sera au diapason avec les revendications sociétales algériennes du 21e siècle. «Il y a de grands débats de société sur lesquels les syndicats autonomes doivent se pencher comme le chèmage, l'économie, les énergies renouvelables, l'environnement”?». Autant de sujets, estime l'intervenant, qui s'imposent mais qui ne sont pas pris en charge par les syndicalistes. Pour cela, poursuit-il, il faut des relais sociaux et politiques afin que cette centrale pèse sur les pouvoirs publics.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)