Algérie

Symposium sur l'autosurveillance glycémique



Symposium sur l'autosurveillance glycémique
C'est un véritable problème de santé publique. Le diabète nécessite une meilleure prise en charge.L'hôtel Aurassi, à Alger, a abrité hier un symposium, organisé par Sanofi Algérie, autour du thème «l'innovation dans l'autosurveillance glycémique». C'était aussi une occasion pour l'entreprise de présenter son premier lecteur de glycémie BGStar, disponible depuis le premier janvier 2014. La conférence s'est étalée sur une journée, où des professeurs d'Algérie et d'ailleurs se sont succédé pour parler du diabète et l'importance de l'auto-surveillance glycémique (ASG). Il était question aussi de parler sur comment rendre l'ASG utile et interprétable, et de l'innovation de l'auto-surveillance glycémique du diabète. Pour le professeur en pédiatrie au CHU de Blida, C. Kaddache, le diabète est une maladie qui revient très cher au système de santé. Preuve à l'appui, il évoque le prix des bandelettes qui avoisine les 1 377 000 000 DA. "Le coût du diabète de l'enfant revient à 1 758 996 000 DA insuline+ bandelettes", a-t-il encore expliqué. Le Pr Kaddache a également relevé la mauvaise prise en charge du diabétique de type 1 (DT1) en Algérie. "Il y a un mauvais suivi du patient, seuls 13% ont quatre autocontrôles par jour. L'adaptation de l'insuline ne se fait pas, et on n'a pas de véritables renseignements sur l'hémoglobine glyquée." Le professeur a en outre invité les institutions spécialisées à l'élaboration d'un programme de prise en charge avec un document de consensus national qui puisse être "appliqué partout, et qu'il faut à tout prix initier. Pour mener à bien la prise en charge des diabétiques, trois actions seraient envisagées. En premier envers les patients, en second envers le personnel soignant et en dernier lieu envers les autorités", a-t-il ajouté.Quant à S. Khalfa, professeur en médecine interne, option diabète, il estime qu'il y a un bon suivi des diabétiques de type 2 (DT2) dans le pays. "90% consultent leurs médecins trois à quatre fois par an, de même pour le dosage d'hémoglobine, 80% le font deux fois et même plus. J'estime alors que c'est correct comme prise en charge", a-t-il affirmé. Néanmoins, l'éducation thérapeutique des diabétiques reste peu développée en Algérie. Ce qui engendre "une grande fréquence d'amputations. Il faut faire des efforts, des éducations à faire sur ce plan", a ajouté le professeur S. Khalfa. Il a aussi insisté sur le dépistage précoce de la maladie. De son côté, Sanofi s'active dans l'accompagnement du patient diabétique, en complétant sa gamme de produits par des initiatives variées. L'entreprise a aussi mis à la disposition des diabétiques un numéro vert, le 30 40, pour répondre aux questions sur la maladie.I. A.NomAdresse email




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