Algérie

Symbole modeste du savoir



Symbole modeste du savoir
La famille du défuntUne émotion profonde a empreint ce recueillement.C'est dans une ambiance empreinte d'une émotion profonde qu'un hommage, digne et sincère, caractérisé par un silence religieux, a été rendu hier matin au regretté feu docteur Mokhtar Mehamsadji, professeur à l'université d'Alger -Institut de traduction sis à Ben Aknoun.Nombreux étaient ceux qui sont venus se recueillir en sa mémoire aux côtés des membres de sa famille présents à ce rendez-vous vertueux à plusieurs titres. Son épouse, Mme veuve Mehamsadji Fifi, était entourée de ses fils Amine et Oussama, sa fille Yasmine ainsi que par les frères de feu Mokhtar, en l'occurrence Youcef et Farouk. Etaient également présentes les deux nièces de Mme veuve Mehamsadji Fifi, Sabrina Manel et Linda. Ce rendez-vous post-mortem respectable a rassemblé tous ceux qui l'ont connu, travaillé ou ayant été ses élèves, pour rendre hommage à l'oeuvre et la vie du docteur Mokhtar Mehamsadji. Le défunt a quitté ce bas-monde mardi 7 février 2016 à l'âge de soixante et un an à peine. Né à Alger-Centre, un certain 5 janvier 1951, Mokhtar a été emporté par une maladie qui l'a terrassé après quelques jours seulement d'alitement a confié tristement sa fille Yasmine à L'Expression. La modératrice Leila Faci, qui a présidé à la présentation des différents intervenants, a rempli ce job pénible, d'une voix étreinte par l'émotion et à peine audible tout en retenant très difficilement ses sanglots, le visage baigné tout de même par des larmes de compassion qu'elle n'a pu empêcher de couler. Se sont succédé tour à tour devant l'assistance, pour rendre des hommages, aussi émouvants les uns que les autres, tous envahis par une émotion extrême visible et mal contenue. L'on compte ainsi la directrice de l'Institut de traduction, Baya Lekkal, le recteur Hamidi Khmissi, l'ami et collègue du défunt Laïdi Aissi, le directeur du laboratoire de langues Bekkouche, le docteur Bouchacha, représentant des enseignants et étudiants encadrés par feu docteur Mehamsadji, Mme Aksas, qui a lu un message de Zoulikha Bensafi, présidente du conseil scientifique de la faculté des lettres et langues étrangères et Cherif Meribaï, directeur de la faculté des lettres arabes.«Symbole modeste du savoir», comme qualifié par l'un ses collègues, le docteur Mehamsadji était un homme «dynamique, sociable, plein de conseils à donner, accueillant....un grand frère ou mieux encore un père» pour les étudiants et étudiantes qu'il a encadrés. La rencontre a été enrichie par la projection de vues sur sa vie universitaire aux côtés de nombreux collègues présents dans la bibliothèque de l'Institut de traduction de Ben Aknoun. Les diapositives projetées nous montraient un homme toujours en pleine action en Algérie où il a participé, les 23 et 24 février 2016, au deuxième Congrès sur les «Nouvelles technologies et traduction» à l'université d'Alger. D'autres photos nous le montraient tout «jeune» encore et plein d'entrain avec ses collègues à l'étranger en voyage d'études, notamment avec son ami et néanmoins collègue, Laïdi Aissi, lors de leurs pérégrinations en Europe et ailleurs. «Que sera l'encadrement à l'université sans Mehamsadji'» s'est interrogée une voix parmi l'assistance...


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