Je suis là, planté comme un point d'interrogation devant un rayonnage vide. Le vendeur est affirmatif : «Il n'y a plus d'huile !» Tant pis ! Cela fait soixante ans que nous disons «tant pis !» À la poste, il n'y pas d'argent ; la cohue est indescriptible. Tant pis ! Il n'y a pas de semoule. Tant pis. Il n'y a pas de lait en sachet. Dès que le ministre du Commerce s'occupe d'un produit, il disparaît des étals. J'ose espérer qu'il n'a pas prononcé le mot «sucre» ces jours-ci !Je me souviens du jour où il a promis de s'attaquer à la mafia de la viande. Moi, je n'ai rien vu de nouveau chez mon boucher. Ah si, quand même, le poulet s'est rappelé qu'il avait des cuisses et des... ailes ! Lui, il vole bien et nous, on se fait voler ! Tant mieux pour lui et tant pis pour nous...
M. F.
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Posté Le : 24/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maâmar Farah
Source : www.lesoirdalgerie.com