Tous ceux qui ont transité et qui continuent de faire escale à la ville de «Mina» ont vécu la même souffrance par manque de vespasiennes afin de soulager leur vessie. Ni dans les cafés, ni dans les restaurants ni encore chez la majorité des médecins ou labos d'analyses privés ou CNAS, les toilettes ne sont disponibles!!!«Pour uriner et comme je suis diabétique, je me rends dans une mosquée où je me penche carrément contre un mur discret le plus proche. Je sais que ce n'est pas faisable mais hélas on n'a pas le choix, on n'a pas de toilettes publiques chez nous», nous confie un malade chronique. La loi en vigueur exige de certains commerçants de garder leur WC propre et ouvert toute la journée mais les propriétaires vous trouvent mille prétextes pour ne pas l'utiliser : travaux en cours, siphon bouché, manque d'eau. A Oued R'Hiou, c'est le calvaire, les femmes qui font leurs emplettes à la ville d'Ain Kerman, généralement le week-end ou qui viennent pour un rendez-vous chez un médecin, sont obligées de frapper aux portes de certaines maisons pour vider leur vessie. Certaines familles sont compréhensives, elles leur ouvrent les portes, les acceptent comme des invités, d'autres refusent cette demande, la considérant comme insolente. Les vespasiennes, un créneau lucratif qui demeure inexploité mais très utile, surtout que tout le monde urine au moins quatre fois par jour, sans parler des personnes malades et que la cité prend de l'am- pleur... La question qui persiste est de savoir pourquoi les jeunes n'investissent pas dans ce volet sachant que l'argent n'a pas d'odeur...
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 10/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Malik
Source : www.lnr-dz.com