Algérie

Suzanne au pays des merveilles : Vive le génie non réfléchi !



Suzanne au pays des merveilles : Vive le génie non réfléchi !
Ça y est ! L'Etat a mis les doigts dans l'engrenage en décidant de sponsoriser le MCA, le MCO, le CSC et la JSS.
Ça y est ! L'Etat a mis les doigts dans l'engrenage en décidant de sponsoriser le MCA, le MCO, le CSC et la JSS. Une action irréversible en ces temps fragiles de «Chaâb yourid»... C'est plutôt une bonne nouvelle pour moi qui avais pesté contre la Sonatrach et ses responsables après leur décision d'aider uniquement le MCA. J'avais même souhaité une révolution dans tout le pays pour stopper cette ignoble faveur faite à un seul club aux dépens des autres. Les voilà donc qui nous annoncent vouloir s'engager à sauver le sport en prenant le soin de répartir «équitablement» l'argent du pétrole entre le centre, l'est, l'ouest et le sud du pays. Décision politiquement sage qui en appellera sans doute d'autres dans les jours à venir. Car je suis sûre que les oubliés de cette répartition vont se mettre à pester pour demander leur dû. On connaît les réflexes des Algériens. Sortir dans la rue et manifester leur colère en bloquant les routes avec des pneus en feu. Ils copieront les révoltés du logement social afin d'être sûrs de gagner le bras de fer. Mais rassurez-vous les amis, tout le monde aura sa part du gâteau cette fois. Vous allez voir, d'ici peu, on annoncera que chaque entreprise nationale prendra en charge le club de la ville dans laquelle ses minerais ou ses bénéfices seront acquis. Rien que lors des six derniers mois, la Sonatrach a gagné 17 milliards de dollars des exportations d'hydrocarbures. Soit 4 milliards de plus que lors du premier semestre de 2012. L'Etat se sent donc plus fort pour claquer quelques milliards dans le sport. A mon avis, tout cela à l'air d'une réforme non programmée, mais elle a le mérite de s'enclencher inévitablement. Ce «génie non réfléchi» gagnerait bien à être suivi d'une prise de conscience (même inconsciente), en demandant des comptes rigoureux aux responsables des clubs. L'Etat serait bien inspiré, par exemple, d'obliger les présidents à rentabiliser les milliards investis et non à perdurer dans cette logique budgétivore stérilisante. Sous peine d'emprisonnement, ça ferait reculer les gros ventres...


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