Algérie

Suzanne au pays des merveilles : J'ai fait un rêve...



Suzanne au pays des merveilles : J'ai fait un rêve...
J'ai fait un drôle de rêve hier. Pas du genre «I had a dream» à la Martin Luther King, mais plutôt un «mnem» à l'algérienne, accompagné de notre cher et inévitable «Bouberrak».
C'était angoissant et rigolo à la fois. J'ai vécu une nuit entière dans un monde où il n'y avait pas de... journalistes. Ni ceux de la télé, ni de la radio, ni de la presse écrite. Absolument personne ! Déjà, la première horreur me concernait directement. Tenez-vous bien, j'avais le rôle d'une... concierge d'immeuble ! Je ne vous dis pas la folie que j'ai vécue, mes amis. Il faut dire que j'étais privilégiée dans ce monde sans relais d'information, puisque c'était chez moi que les gens venaient confirmer ou infirmer la véracité des faits quand ils se produisaient. Sans le vouloir, je faisais office de journaliste ! Dans ce rêve, beaucoup étaient tristes et stressés. Surtout les footballeurs qui se la pètent tous les jours dans leur quartier, les entraîneurs qui se prennent pour des génies du foot et les présidents de club qui pensent que sans eux, les clubs seront morts et enterrés. Dans mon rêve, certains joueurs ne comprenaient pas qu'on ne les reconnaisse pas dans la rue dès qu'ils enlevaient leur maillot. Ils se réveillaient chaque matin, avec une mine affreuse, sachant que personne ne les attend dehors pour les encenser, qu'aucun journal n'allait valoriser les conneries qu'ils éructent au quotidien, ni de télé pour montrer leur nouvelle coupe de cheveux. Les coachs et les présidents aussi se sentaient diminués, faute de voir leur nom à la Une des journaux. Mais pas tous, parce que certains d'entre eux, qui avaient des têtes de cafards et de rats, pouvaient sortir de jour comme de nuit pour nettoyer les cuisines et les égouts. C'était une vraie horreur ! Le matin au réveil, j'étais heureuse en prenant mon café tout en lisant les infos...




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)