Suspension de la grève de la faim

Les négociations ont abouti à  une trêve de 20 jours, qui servira à  étudier les dossiers des travailleurs au cas par cas en vue d'une régularisation de leur situation professionnelle. Pour rappel, les contestataires continuaient à  travailler et s'abstenaient de se nourrir dans la cantine de l'entreprise. Ce sont en fait des salariés de Sonatrach recrutés sous le régime de la sous-traitance auprès de plusieurs sociétés de sous-traitance du personnel et particulièrement OSCO, BAAT, GOS et GPS entre 1998 et 2004 et qui se retrouvent actuellement sous l'égide d'un autre sous-traitant pour le compte du groupement Berkine sans pour autant bénéficier de postes directs ni de la grille de salaires de l'entreprise.
Ces ouvriers de chantiers déplorent l'absence de représentation syndicale vu que toutes leurs tentatives de s'organiser ont été mises à  echec. Le collectif constitué le 11 avril dernier a réussi à  dissuader l'administration de mettre en œuvre ses menaces de licenciement collectif des protestataires et imposer une rencontre avec le management local qui refusait jusque-là d'écouter les doléances transmises entre temps par écrit à  la hiérarchie. La décision du top management sera connue début juin prochain.