Algérie

Suspense La nuit du renard (84e partie)



Résumé de la 83e partie - Steve se remémore tout au long du chemin son enfance, ses parents et ce manque d'amour maternelle qu'il veut éviter à tout prix à son fils Neil.
La valise était sur le siège avant à côté de lui. Hugh lui avait assuré qu'il était impossible de détecter le dispositif électronique. Au fond, il était content de les avoir laissés équiper la voiture.
A une heure trente, Steve sortit du périphérique de West Side sur la 57e Rue. A deux heures moins vingt, il était garé face à la cabine téléphonique devant Bloomingdale. A deux heures moins dix, il sortit de la voiture et, insoucieux de l'humidité et du vent glacé, il attendit dans la cabine.
A deux heures précises, le téléphone sonna. Le même murmure rauque lui indiqua de se rendre immédiatement au téléphone public dans la 96e Rue au coin de l'avenue Lexington.
A 2h 15, ce dernier téléphone sonna. Steve reçut l'ordre de traverser le pont de Triborough, de prendre l'autoroute de Grand Central vers la sortie du périphérique de Brooklyn Queens. Il prendrait ensuite le périphérique de Brooklyn Queens jusqu'à Roosevelt Avenue, tournerait à gauche au premier bloc et se garerait immédiatement. Il devait éteindre ses phares et attendre. «N'oubliez pas l'argent. Soyez seul.»
Fiévreusement, Steve griffonna et répéta les instructions. Le ravisseur raccrocha.
A 2h 35, il sortait du Brooklyn Queens sur Roosevelt Avenue. Une grosse limousine était garée au milieu du pâté de maisons, de l'autre côté de la rue. En la dépassant il tourna légèrement le volant, espérant que les caméras cachées pourraient relever la marque et le numéro d'immatriculation ; puis il s'arrêta le long du trottoir et attendit.
La rue était sombre. Des barres et des chaînes protégeaient les portes et les fenêtres des vieux magasins miteux, la voie ferrée aérienne masquait les lumières de la rue ; la neige obstruait le reste de visibilité. L'émetteur permettait-il aux agents du F.B.I. de suivre sa trace ' Et s'il ne fonctionnait plus ' Il n'avait remarqué aucune voiture derrière lui. Il est vrai qu'ils avaient dit qu'ils ne voulaient pas rester trop près.
Un coup heurta la porte du conducteur. Steve tourna la tête, la bouche sèche. Une main gantée lui faisait signe de baisser la vitre. Il tourna la clef de contact, appuya sur le bouton de la glace électrique.
«Ne me regardez pas, Peterson.»
Mais il avait eu le temps d'entrevoir un pardessus, marron, une tête masquée d'un bas. Quelque chose atterrit sur ses genoux, une sorte de gros sac de toile un sac de marin. Il sentit un pincement au creux de son estomac. L'homme n'avait pas l'intention de lui demander la valise avec l'émetteur. C'était certain.
«Ouvrez la valise et mettez l'argent dans le sac. Vite.»
Steve essaya de gagner du temps. «Comment saurai-je si vous me renverrez Neil et Sharon sains et saufs '
' Remplissez le sac !» Une note aiguë perçait dans la voix. L'homme était terriblement nerveux. S'il s'affolait et s'échappait avec l'argent, il serait capable de tuer Neil et Sharon. Steve prit à tâtons les paquets de billets dans la valise et les enfourna dans le sac. «Fermez-le.» (A suivre...)


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