Algérie

Suspense La nuit du renard (71e partie)



Suspense La nuit du renard (71e partie)
Résumé de la 70e partie - Le Renard s'apprête à envoyer la cassette. La police renforce les dispositifs de surveillance.
Dora passa la tête dans le salon. «Excusez-moi.» Sa voix avait changé. La froideur d'Hugh l'intimidait.
Elle n'aimait pas la manière dont il les dévisageait, elle et Bill. Ce n'est pas parce que Bill avait un penchant pour l'alcool qu'il était un mauvais gars. La tension des dernières vingt-quatre heures l'avait anéantie. M. Peterson obtiendrait sûrement le retour de Neil et de Sharon en bonne santé. Il fallait y croire ; il était trop bon pour souffrir davantage que ce qu'il avait déjà enduré ces deux années.
Et ensuite, elle et Bill pourraient partir. Il était temps d'aller en Floride. Elle devenait trop vieille, trop fatiguée pour s'occuper d'un enfant et de cette maison. Neil avait besoin de quelqu'un de jeune, de quelqu'un à qui parler. Elle savait qu'elle le couvait trop. Ce n'était pas bon pour un enfant de faire un drame à chaque fois qu'il reniflait.
O Neil ! C'était un petit garçon si heureux du temps où sa maman vivait. Il n'avait jamais de crise d'asthme alors, à peine un ou deux rhumes, et ses grands yeux bruns étincelaient, pas ce regard perdu et triste qu'ils avaient maintenant.
M. Peterson se remarierait bientôt ; sinon avec Sharon, du moins avec quelqu'un qui ferait de cette maison un vrai foyer.
Dora réalisa que Steve lui jetait un regard interrogateur, qu'elle devait lui parler. Mais elle ne savait plus où elle en était avec cette horrible inquiétude ; elle n'avait pas fermé l il de la nuit. Qu'était-elle venue dire au juste ' Ah ! oui ! «Je sais que vous n'avez pas très faim, mais ne voulez-vous pas que je vous prépare un steak pour vous et M. Taylor '
' Pas pour moi, merci Dora. Peut-être M. Taylor...
' Préparez deux steaks pour nous deux si vous voulez bien, madame Lufts.» Hugh mit sa main sur le bras de Steve. «Ecoutez, vous n'avez rien mangé depuis hier. Vous allez rester debout toute la nuit. Vous aurez besoin d'être en forme, capable de conduire et de suivre toutes les instructions.
' Vous avez sans doute raison.»
Ils étaient à peine assis à la table de la salle à manger que la sonnette de l'entrée carillonna. Hugh bondit. «J'y vais.»
Steve triturait la serviette qu'il s'apprêtait à mettre sur ses genoux. Etait-ce la preuve demandée ' Allait-il entendre la voix de Neil ' La voix de Sharon '
Hugh revenait, suivi d'un jeune homme aux cheveux noirs. Il le connaissait bien ' C'était l'avocat de Ronald Thompson, Kurner. Robert Kurner. Il était hirsute. Il avait l'air très agité. Son manteau était déboutonné, son costume froissé comme s'il avait dormi tout habillé. Le visage d'Hugh était impénétrable.
Bob ne s'excusa pas d'interrompre leur dîner. «Monsieur Peterson, dit-il, j'ai à vous parler au sujet de votre fils.
' Mon fils '» Steve sentit le coup d il avertisseur que lui lançait Hugh. Il serra les poings sous la table. «Qu'y a-t-il au sujet de mon fils '
' Monsieur Peterson, j'ai défendu Ronald Thompson. Je l'ai mal défendu. (A suivre...)


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