Algérie

Suspense La nuit du renard (63e partie)


Suspense La nuit du renard (63e partie)
Résumé de la 62e partie - Glanda s'efforce d'identifier la voix enregistrée sur la cassette. La police suspecte Sharon d'être derrière cette histoire pour influencer le gouverneur.
En revenant de la cabine téléphonique, il pensa à la cassette. Après avoir enregistré Sharon et le gosse, le ferait-il '
Pourquoi pas '
Il se rendit directement à Grand Central. Mieux valait les rejoindre pendant qu'il y avait encore du monde. Ces fichus gardes avaient un sixième sens en ce qui concerne les gens qui n'ont rien à faire dans les parages.
Sharon et le gosse n'avaient probablement rien mangé depuis la veille au soir. Ils devaient avoir faim. Il ne voulait pas qu'elle ait faim. Mais elle ne voudrait sûrement pas manger s'il ne donnait rien à l'enfant. Penser à lui le mettait toujours mal à l'aise. Deux semaines auparavant, il avait failli s'affoler en apercevant le garçon qui le regardait par la vitre de la voiture. Exactement comme dans un rêve. Les grands yeux bruns, les pupilles dilatées à l'extrême, qui l'accusaient, l'accusaient sans cesse.
Demain, tout serait fini. Il prendrait un billet d'avion pour Sharon. Il n'avait pas assez d'argent pour l'instant, mais cette nuit il en aurait. Il pourrait faire une réservation. Mais à quel nom ' Il lui faudrait inventer un nom pour Sharon.
Hier, aux actualités télévisées, on l'avait présentée comme écrivain et journaliste. Elle était très connue, très populaire. C'est pourquoi il trouvait formidable qu'elle soit tellement amoureuse de lui.
Elle était très connue.
On l'avait vue aux actualités.
Des tas de gens la reconnaîtraient.
Furieux, il s'arrêta net, bousculé par une femme qui se hâtait derrière lui. Il eut un mouvement d'irritation et elle murmura : «Oh ! excusez-moi !», tout en poursuivant son chemin. Il s'adoucit. Elle n'avait pas voulu être désagréable. En fait, elle lui avait souri, vraiment souri. Toutes les femmes lui souriraient si elles savaient à quel point, il était riche.
Lentement, il reprit sa marche le long de Lexington Avenue. Les autobus avaient transformé la neige en une sorte de boue sale qui gelait partout, sauf dans les traces de roues. Il aurait aimé pouvoir se rendre au Biltmore, la chambre était si confortable. Il n'avait jamais connu d'endroit semblable. Il fallait qu'il reste avec Sharon et l'enfant jusqu'à cet après-midi. Ensuite, il prendrait le train pour Carley. Il irait chez lui voir s'il y avait des messages. Il ne fallait pas que l'on s'étonne de ne pas le voir dans le coin. Il chercha un endroit où laisser la cassette. Peterson refuserait, peut-être, de payer s'il ne l'obtenait pas.
Il avait besoin de cet argent. Cela devenait trop dangereux pour lui de rester plus longtemps dans Fairfield County. Et il avait une bonne raison de partir. Tout le monde s'attendait qu'il parte.
«Aucun départ suspect dans les environs ' pourraient demander les flics.
' Lui ' Non. Il enrageait d'avoir perdu sa place, et il a supplié le vieux de renouveler son bail.»
Mais c'était avant les deux filles. «Le meurtrier du radio-téléphone», comme le nommaient les journaux.
Si seulement ils savaient... (A suivre...)
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)