Algérie

Suspense La nuit du renard (110e partie)



Suspense La nuit du renard (110e partie)
Résumé de la 109e partie - Les informations fournies par Marian permettent à la police d'agir avant l'expiration de l'ultimatum fixé par le Renard.
«Il était seul. Mais le réceptionniste a remarqué qu'il entrait et sortait de l'hôtel à des heures bizarres. Parfois pour une courte période, ce qui pourrait signifier qu'il garde Neil et Sharon dans le centre de la ville. Souvenez-vous que John Owens a perçu des bruits de trains en arrière-plan sur les cassettes.
' Nous n'avons plus le temps, plus le temps.» La voix de Steve était amère. «A quoi sert de savoir tout cela maintenant '
' Je prends l'hélicoptère jusqu'à l'immeuble de la Pan Am. Ils nous donneront la priorité pour atterrir sur le toit. Si nous attrapons Taggert à temps, nous le ferons parler. Sinon, notre meilleure chance est de concentrer toutes nos recherches autour du Biltmore. Voulez-vous m'accompagner '»
Steve ne prit pas la peine de répondre. Il courut à la porte.
Glenda regarda la pendule. «Il est dix heures trente», fit-elle d'une voix blanche.
Assis à son bureau dans le presbytère de l'église Santa Monica, le père Kennedy écoutait les informations à la radio. Il hocha la tête en repensant au visage tourmenté de Steve Peterson lorsqu'il était venu chercher le paquet la veille au soir. Il n'était pas étonnant qu'il ait eu l'air si bouleversé.
Pourraient-ils retrouver l'enfant et la jeune femme à temps ' Où cette explosion aurait-elle lieu ' Et combien d'autres seraient tués '
Le téléphone sonna. Il décrocha d'un geste las. «Le père Kennedy à l'appareil.
' Merci d'avoir remis le paquet que j'avais déposé sur votre autel la nuit dernière. Ici Renard.»
Le prêtre sentit sa gorge se nouer. La presse avait simplement été prévenue que l'on avait retrouvé la cassette dans l'église. «Comment...
' Ne posez pas de questions. Vous allez appeler Steve Peterson de ma part et lui donner une autre indication. Dites-lui que la bombe explosera dans un des principaux centres de transport public de New York. Il peut commencer ses recherches par là.»
On raccrocha.
Renard traversa lentement la salle d'embarquement de la porte 9 en direction de la passerelle couverte qui menait à l'avion. Le pressentiment d'un danger, perçant comme un signal d'alarme, lui mettait les nerfs à vif. Son regard courait de droite à gauche. Les passagers de son vol ne lui prêtaient aucune attention, occupés à jongler avec leurs paquets, leurs sacs à main, leurs porte-documents, tout en s'apprêtant à présenter leur carte d'embarquement.
Il jeta un coup d il sur sa propre carte d'embarquement qui dépassait de l'enveloppe contenant le billet d'avion qu'il avait présenté au guichet. De son autre main, il serrait fortement la vieille valise noire.
Le bruit ! C'était ça. Le bruit une cavalcade. La police !
Il lâcha son billet, sauta le muret de séparation entre la salle d'embarquement et le couloir. Deux hommes se ruaient sur lui. (A suivre...)


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