Algérie

Suspense Les travaux d'Hercule (48e partie)



Suspense
                                    Les travaux d'Hercule (48e partie)
Résumé de la 47e partie - La cuisinière apprend à Poirot, que Robert, le serveur malhabile, a été remplacé par Gustave...
Même le vieux, cette fois-ci, leva la tête pour le regarder avec stupeur.
' Vous n'allez tout de même pas croire que nous allions nous déranger pour un animal comme ça... Nous avons nos propres affaires.
' Justement.
Hercule Poirot s'éloigna lentement Seule une des ailes de l'hôtel, très grand, était ouverte en cette saison. Dans l'autre aile, personne n'occupait les chambres aux volets clos'
Poirot fit le tour du bâtiment et faillit heurter un des trois joueurs de cartes, il posa sur le visage du détective le regard inexpressif de ses yeux pâles. Puis il retroussa un peu les lèvres, dégageant ses dents comme un cheval vicieux.
Poirot poursuivit son chemin. Devant lui, la silhouette élancée de Mme Grandier s'éloignait.
Il hâta un peu le pas pour la rejoindre.
' Cet accident arrivé au funiculaire est bien ennuyeux. J'espère, Madame, que cela ne vous gêne pas.
' Cela m'est profondément indifférent, répondit-elle.
Elle avait une voix très grave, un contralto.
Sans regarder le détective, elle s'écarta et franchit une petite porte de côté.
Hercule Poirot se coucha de bonne heure. Il se réveilla un peu après minuit.
Quelqu'un manipulait la serrure de sa porte.
Il se redressa, fit de la lumière. A ce moment, la serrure céda à la pression extérieure et la porte s'ouvrit brusquement, livrant passage à trois hommes. Les trois joueurs de cartes. Ils semblaient ivres. Poirot vit briller une lame de rasoir.
Le plus grand des trois fit un pas en avant.
' Sale cochon de détective dit-il d'une voix pâteuse.
Puis il se lança dans un flot de grossièretés.
«... Alors, les gars, continua-t-il à l'intention de ses congénères qui s'étaient, eux aussi, rapprochés de l'homme couché sans défense. Alors, on le découpe en lanières ' On va faire une belle petite figure à M. le détective ' Ce ne sera pas le premier, ce soir.»
Ils étaient tous armés d'un rasoir et bien déterminés à s'en servir.
' Haut les mains !
Ils se retournèrent d'un seul mouvement.
Schwartz, dans un pyjama aux couleurs agressives tenait sur le seuil, un pistolet automatique au poing.
' Allez, les mains en l'air ! Je suis très bon tireur.
Il appuya sur la détente et une balle, effleurant l'oreille du plus gros des bandits, s'enfonça dans l'encadrement de la fenêtre.
Six bras se levèrent aussitôt.
' Puis-je vous demander votre aide, monsieur Poirier '
Poirot se leva d'un seul bond. Il ramassa les rasoirs et s'assura, du bout des doigts, que ses visiteurs intempestifs ne portaient pas d'autres armes sur eux.
' Allez en route, maintenant ! ordonna Schwartz. II y a un grand placard au bout du couloir. Il est dépourvu de fenêtre. (A suivre...)


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