Algérie

Suspense La nuit du renard (12e partie)


Suspense                                    La nuit du renard (12e partie)
Résumé de la 11e partie - Neil commence à montrer des réticences à l'idée de savoir que son père allait épouser Sharon.
Elle refoula difficilement le goût d'amertume.
'«Ça va.
' Je peux trouver quelqu'un pour assurer le reportage sur la réunion de demain. Vous devriez vous reposer pendant quelques jours.
' Non.» Le débat à l'Assemblée législative du Massachusetts portait sur l'abolition de la peine de mort dans l'Etat. Elle tenait à y assister.
«Comme vous voulez. Remettez votre papier et rentrez chez vous.» Sa voix prit un ton compatissant. «Je suis désolé, Sharon. Un amendement constitutionnel prendra des années et je pensais que si nous obtenions que Mme Greene soit la première à accorder une commutation de peine capitale, on aurait pu suivre la même démarche a chaque fois. Mais je comprends sa position.»
Sharon lança : «Et moi, je comprends que le meurtre légalisé est loin d'être contesté, si ce n'est dans l'abstrait.» Sans attendre sa réaction, elle se leva et quitta la pièce. De retour à son bureau, elle prit dans la poche de sa sacoche les feuilles dactylographiées de l'article sur lequel elle avait travaillé une grande partie de la nuit. Elle déchira soigneusement les pages en deux en quatre et en huit. Elle les regarda voltiger dans la corbeille à papier défoncée.
Plaçant une feuille de papier vierge sur la machine à écrire, elle commença à taper. «Une fois de plus, la société va examiner un privilège récemment reconquis le droit de tuer. Il y a près de deux cents ans, le philosophe français Voltaire écrivait : Je ne propose pas sans doute l'encouragement du meurtre, mais le moyen de le punir sans un meurtre nouveau .»
«Si vous pensez que la peine de mort doit être abolie par la Constitution...»
Elle écrivit deux longues heures sans bouger, coupant des paragraphes entiers, rajoutant des phrases, corrigeant. L'article terminé, elle le retapa, le remit à la rédaction, quitta le journal et héla un taxi. «95e Rue, juste après Central Park West, s'il vous plaît», dit-elle. Le taxi tourna dans l'avenue des Amériques et entra dans Central Park South. Sharon contemplait d'un air sombre les nouveaux flocons de neige qui se posaient sur l'herbe. Si cela continuait, demain les enfants viendraient faire de la luge.
Le mois dernier, Steve avait apporté ses patins à glace et ils étaient allés patiner à la patinoire Wollman. Neil devait l'accompagner. Après le patinage, Sharon avait projeté d'aller au zoo et de dîner au restaurant la Tavern on the Green. Mais à la dernière minute, Neil avait prétexté qu'il ne se sentait pas bien et il était resté à la maison. Il ne l'aimait pas. C'était évident.
«Voilà, mademoiselle.
' Comment ' Oh ! excusez-moi !» Ils s'engageaient dans la 95e Rue. «La troisième maison à gauche.» Elle habitait le rez-de-chaussée sur jardin d'un immeuble de trois étages en pierre brune qui avait été rénové. ( A suivre...)
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)