Algérie

Suspense Les travaux d'Hercule (34e partie)



Résumé de la 33e partie - Poirot veut faire comprendre à Williamson que si Nita tenait tellement à lui, elle saurait où le trouver...
Cette fois, Ted fut plus lent à répondre.
' Oui, Monsieur.
' Alors, vous ne pensez pas que... peut-être...
Le jeune homme l'interrompit.
' Vous voulez dire, Monsieur, que si je l'aime, elle ne m'aime pas ' C'est peut-être vrai, en un sens... mais je lui plaisais... je lui plais... ce n'était pas seulement histoire de s'amuser un peu, pour elle, et, Monsieur, j'ai bien réfléchi, il doit y avoir une raison derrière tout ça. Elle était mêlée à des gens bizarres. Elle peut être dans l'embarras, si vous voyez ce que je veux dire.
' Voulez-vous dire qu'il se peut qu'elle attende un enfant ' Le vôtre '
' Pas le mien, Monsieur ! répondit Ted, très rouge. Il n'y a rien eu de mal entre nous.
Poirot le regarda, pensif.
' Et, malgré tout, si c'est le cas... vous persistez à vouloir la trouver '
' Oui ! Ce n'est pas compliqué. Je veux l'épouser si elle veut de moi. Et le pétrin dans lequel elle se trouve peut-être n'y changera rien ! Voulez-vous seulement essayer de la chercher et de me la retrouver, Monsieur '
Hercule Poirot sourit.
' Des cheveux comme des ailes d'or, murmura-t-il pour lui-même. Oui, il me semble que c'est là le troisième des travaux d'Hercule... si je me souviens bien, cela se passa en Arcadie...
Les sourcils froncés, Hercule Poirot étudiait la feuille de papier sur laquelle Ted Williamson avait, non sans peine, inscrit un nom et une adresse.
Miss Valetta, 17 Upper Renfrew Lane, n° 15.
Apprendrait-il quelque chose à cette adresse '
Il en doutait. Mais Ted n'avait pu lui donner d'autre indication.
Upper Renfrew Lane était une rue sale mais respectable. Une grosse femme aux yeux chassieux répondit au coup de sonnette de Poirot, au n° 17.
' Miss Valetta, je vous prie.
' L'est partie. Longtemps de ça, déjà.
Poirot avança le pied juste au moment où la porte allait se refermer.
' Pourriez-vous, s'il vous plaît, me donner son adresse '
' En a pas laissé.
' Quand est-elle partie '
' L'été passé.
' Pourriez-vous me dire quand exactement '
Au même instant, dans la paume du détective, deux pièces de monnaie se heurtèrent, rendant un son argentin des plus agréables. La femme aux yeux chassieux changea miraculeusement d'attitude.
' Ce n'est pas que je ne voudrais pas vous aider, Monsieur, dit-elle avec une grâce exquise. Attendez un peu que je rappelle mes idées. Août, non avant ça, en juillet. Oui, ça devait être juillet, vers la première semaine. Elle est partie à toute allure. Retournée en Italie, je crois. (A suivre...)


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