Algérie

Suspense Les travaux d' Hercule (6e partie)


Suspense
                                    Les travaux d' Hercule (6e partie)
Résumé de la 5e partie - Poirot interroge laddy Hoggin et miss Carnaby qui s'empresse de lui apporter le morceau de laisse encore en sa possession...
Amy Carnaby ' lui dit Mrs Maltravers. Je m'en souviens très bien. C'est une femme excellente qui est restée aux côtés de Tante Julia jusqu'à sa mort. Elle adorait les chiens et savait merveilleusement faire la lecture. Elle avait beaucoup de tact et ne contredisait jamais une malade. Je ne crois pas qu'elle soit dans une situation délicate, je l'ai recommandée, il y a un an environ, à une vieille dame, un nom commençant par H...
Poirot lui expliqua qu'elle travaillait encore au même endroit et que, ces derniers temps, la perte d'un chien lui avait occasionné quelques difficultés.
' Amy Carnaby aimait beaucoup les chiens. Ma tante avait un pékinois. Elle l'a laissé à Miss Carnaby à sa mort et celle-ci s'en est très bien occupée. Je crois que lorsqu'il est mort, elle a été très touchée. Oui, c'est une excellente femme mais ce n'est pas une intellectuelle.
' Non, pensa Hercule Poirot, ce n'était pas précisément une intellectuelle.
Puis Hercule Poirot alla voir le gardien du parc auquel s'était adressée Miss Carnaby. Il le trouva sans peine. L'homme se souvenait très bien de l'incident.
' Une femme entre deux âges, plutôt forte. Elle avait perdu un pékinois. Je la vois promener son chien tous les après-midi. Je l'avais vu arriver avec lui. Elle était dans un drôle d'état ensuite. Elle est venue en courant me demander si j'avais vu son chien partir avec quelqu'un ! Je vous demande un peu, les jardins en sont pleins, de chiens. Des terriers, des pékinois, des chiens allemands en forme de saucisses. Il y a même des lévriers. Vous pensez si je suis capable de faire la différence entre deux pékinois.
Hercule Poirot le remercia et, songeur, se dirigea vers Bloomsbury Road Square.
L'hôtel Balaclava groupait les numéros 38, 39 et 40. L'atmosphère exhaltait des relents de cuisine où dominait l'odeur du hareng saur. Dans le hall, à gauche, sur une table d'acajou, trônait un chrysanthème maladif flanqué d'un classeur énorme d'où émergeaient des lettres. Poirot s'arrêta quelques instants puis alla pousser une porte, sur sa droite, qui ouvrait sur un salon dans lequel se battaient en duel quelques petites tables et des fauteuils recouverts de cretonne aux motifs déprimants. Trois vieilles dames et un vieux monsieur très digne, à l''il belliqueux, levèrent la tête et dévisagèrent l'intrus avec hostilité. Hercule Poirot rougit et battit en retraite.
Il emprunta le long couloir et aboutit à la cage de l'escalier. Le couloir tournait à angle droit vers ce qui devait être la salle à manger.
A mi-chemin, une porte coupait le mur, ornée du mot «Bureau».
Poirot frappa mais ne reçut pas de réponse. Il tourna la poignée, poussa la porte. Un grand bureau couvert de papiers occupait le centre de la pièce, vide au demeurant. Poirot referma la porte et poursuivit son chemin vers la salle à manger.
Une fille à l'air triste, un tablier sale autour des reins, un panier plein de couverts sous le bras, était en train de dresser les tables. (A suivre...)
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