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Suspense La maison biscornue (18e partie)



Suspense                                    La maison biscornue (18e partie)
Résumé de la 17e partie - Edith de Haviland pense que la police commettrait une erreur, si elle soupçonnait Brenda, la seconde épouse d'Aristide...
Mais Aristide avait la vie dure, son diabète n'empirait pas et il semblait parti pour vivre cent ans. Elle s'est peut-être lassée d'attendre...
' Auquel cas...
Miss de Haviland ne me permit pas d'achever.
' Auquel cas, tout serait on ne peut mieux. On parlerait, bien sûr. Mais, après tout, elle ne fait pas partie de la famille !
' Vous ne voyez pas d'autres hypothèses '
' Ma foi non !
Etait-ce bien certain ' J'en doutais. Miss de Haviland en savait peut-être beaucoup plus long qu'elle ne l'admettait et je me demandais même s'il n'était pas possible qu'elle eût elle-même empoisonné Aristide Leonidès '
Pourquoi non ' Ce liseron, tout à l'heure, elle l'avait arraché d'un geste net et décidé. Je pensais à ce que m'avait dit Sophia.
Tous les hôtes de «Three Gables» étaient capables de tuer.
A condition d'avoir pour cela de bonnes et suffisantes raisons.
Quelles auraient pu être celles d'Edith de Haviland '
Je me posais la question, mais, pour y répondre, il m'eût fallu mieux connaître la vieille demoiselle.
La porte d'entrée était ouverte. Nous traversâmes un hall étonnamment vaste, meublé avec sobriété : chêne sombre et cuivres étincelants. Au fond, à l'endroit où normalement eût dû se trouver l'escalier, il y avait un mur, avec une porte au milieu.
' Par-là, me dit miss de Haviland, on va chez mon beau-frère. Le rez-de-chaussée est à Philip et à Magda. Par un couloir ouvrant sur la gauche, nous gagnâmes un salon élégant et de belles dimensions : cloisons tapissées de bleu pâle, meubles cossus, et partout, des photographies d'acteurs. Il y avait des danseuses de Degas au-dessus de la cheminée et, dans tous les coins, des vases d'où jaillissaient des fleurs, d'énormes chrysanthèmes et des roses.
' J'imagine que vous désirez rencontrer Philip '
La question de la vieille demoiselle m'amena à me le demander. Tenais-je à le voir ' Je n'en avais pas la moindre idée. J'étais venu pour voir Sophia. C'était fait. Elle avait hautement approuvé le plan du «pater», mais depuis elle avait disparu de la scène, pour se rendre à la cuisine où elle s'occupait du poisson ! J'aurais voulu recevoir d'elle une indication quant à la façon d'aborder le problème. Devais-je me présenter à Philip Leonidès comme un jeune homme amoureux de sa fille, comme un monsieur désireux de faire sa connaissance (pour quelque raison à inventer), ou, simplement, comme un collaborateur de la police ' (A suivre...)


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