Algérie - A la une


Suspense
Résumé de la 123e partie - A la question de savoir si Miss Jacobs connaissait Mrs Charpentier, elle répond non...
Bien sûr. Je ne connaissais pas son prénom et ne la fréquentais pas personnellement.
' Vous n'en aviez pas le désir '
' Je ne l'ai pas dit parce qu'elle est morte. Mais, c'est exact. Elle était une locataire des plus indésirables. Et plusieurs d'entre nous, dont moi-même, nous sommes souvent plaints d'elle à la direction.
' Plaints de quoi exactement '
' Pour parler franchement, elle buvait. Son logement se trouvait juste au-dessus du mien et il y avait continuellement des réunions bruyantes, des verres cassés, des meubles déplacés, des chants, des cris...
' Peut-être une femme qui se sentait seule '
' En tout cas, ce n'est pas l'impression qu'elle donnait !
Et ayant ainsi réglé le souvenir de la défunte, Miss Jacobs se retira.
Poirot observa un moment Andrew Restarick à qui il demanda avec douceur :
' Ai-je raison de penser qu'à une certaine époque vous connaissiez bien Mrs Charpentier, monsieur Restarick '
L'interpellé ne répondit pas tout de suite. Il laissa échapper un profond soupir avant de regarder le petit détective.
' Oui, à une certaine époque... Il y a longtemps, alors, je la connaissais très bien... Elle s'appelait Birell, Louise Birell.
' Et vous étiez... très épris d'elle '
' Oui. J'en étais follement amoureux ! Pour elle, j'ai abandonné ma femme. Nous nous sommes rendus en Afrique du Sud ensemble et au bout d'une année, nous avons rompu. Elle revint en Angleterre et je n'eus jamais plus de ses nouvelles.
' Et votre fille, connaissait-elle aussi Louise Birell '
' Sûrement pas au point de la reconnaître ! Une enfant de cinq ans, pensez donc !
' Mais la connaissait-elle '
' Oui, articula lentement Restarick, Louise venait parfois chez nous, en ce temps-là et jouait avec elle.
' Ainsi, il est possible que la jeune fille se soit souvenue d'elle, même après plusieurs années.
' Je l'ignore. Franchement, je l'ignore. Je ne sais même pas si Louise avait changé. Comme je vous le disais, je ne l'ai jamais revue.
Poirot insista.
' Mais vous avez eu de ses nouvelles, Mr Restarick ' Je veux dire, vous avez eu de ses nouvelles depuis votre retour en Angleterre '
A nouveau, un silence.
' Oui... j'ai eu de ses nouvelles...
' Puis, d'un ton de curiosité : Comment l'avez-vous appris, Mr Poirot '
De sa poche, le petit détective sortit une feuille soigneusement pliée qu'il lui tendit. Restarick la parcourut les sourcils légèrement froncés.
Chère Andy,
Je vois, d'après les journaux, que vous êtes de retour. Nous devons nous rencontrer et comparer nos souvenirs sur ce que nous avons fait tous les deux au cours de ces longues années... (A suivre...)




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