Résumé de la 111e partie - Pour Poirot, Norma n'éprouve pas le désir de plaire. La séduction ne correspond pas à son idéal de féminité...
La remarque ridicule et sinistre des taches de sang dans la cour. Un coup de revolver. Contre qui et pourquoi '
Ce n'était pas là le genre de crime qui correspondait aux paroles de la jeune fille. «J'ai pu commettre un crime.» Il avançait à tâtons, essayait de trouver la place que la troisième jeune fille occupait dans cet imbroglio.
D'une phrase banale, Ariane Oliver l'avait éclairé. Le suicide supposé d'une femme à Borodene Mansions. C'était là que vivait Norma. Il devait s'agir du meurtre auquel elle avait fait allusion. Aussi, lorsque la romancière l'avait informé sans insister du décès d'une femme qui s'était jetée par la fenêtre, il lui avait semblé qu'il tenait enfin ce qu'il avait si longtemps cherché.
Un résumé bien fait lui avait appris tout ce qu'on pourrait savoir sur la vie de Mrs Charpentier. Une femme de quarante-trois ans, jouissant d'une bonne position sociale, ayant la réputation d'avoir été une personne téméraire, deux mariages, deux divorces. Une femme qui s'était mise à boire plus qu'elle n'aurait dû, qui aimait les soirées où l'on disait, à présent, qu'elle s'affichait avec des hommes beaucoup plus jeunes qu'elle, une femme enfin qui vivait seule dans un appartement à Borodene Mansions. Poirot comprenait quel genre de personne elle avait été toute sa vie et pourquoi elle avait pu vouloir se jeter par la fenêtre, un matin très tôt, après s'être réveillée désespérée : parce qu'elle avait un cancer ou pensait en avoir un ' Mais à l'enquête, le rapport médical affirmait qu'elle n'était atteinte d'aucune maladie incurable.
Ce que Poirot désirait, c'était trouver un lien entre elle et Norma Restarick. Il n'en trouvait pas.
L'identification du corps avait été faite à l'enquête par un notaire. Louise Carpenter qui avait francisé son nom de famille en Charpentier, parce que cela allait sans doute mieux avec son prénom ' Louise ' Pourquoi diable ce prénom était-il familier à Poirot ' Ah ! La fille pour laquelle Restarick avait abandonné sa femme s'appelait Louise Birell. Andrew et elle s'étaient querellés et séparés au bout d'une année de vie commune. Toujours la même histoire qui s'était probablement reproduite sans cesse, au cours de la vie de cette femme.
Aimer follement un homme, au besoin briser son foyer, et finalement se disputer avec lui et le quitter. Poirot était sûr, certain que cette Louise Carpentier avait été Louise Birell.
Comment cette découverte pouvait-elle le conduire à Norma ' Restarick et Louise Charpentier auraient-ils repris leur liaison lors du retour de Restarick ' Poirot en doutait. Leurs vies avaient pris des chemins différents bien des années plus tôt. Qu'ils se soient revus par hasard semblait presque impossible. Il s'était agi d'une aventure brève de peu d'importance. Difficile d'admettre que Mary Restarick se soit montrée jalouse du passé de son mari au point de se débarrasser de son ancienne maîtresse. Ridicule ! (A suivre...)
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Posté Le : 26/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com