Algérie

Suspense


Résumé de la 91e partie - Claudia Reece-Holland est la secrétaire particulière du père de Norma ! S'agit-il d'une coïncidence ''
Une semaine avant que je m'y rende, je crois !
Parfait. Comment en avez-vous eu connaissance '
' Par un laitier.
' Un laitier !
' Il paraît que cela s'est passé très tôt le matin.
' Comment s'appelait cette femme '
' Aucune idée. Je ne me souviens même plus si l'homme a fait allusion à son nom.
' Jeune, entre deux âges, âgée '
Mrs Oliver réfléchit
' Ma foi, il n'a pas précisé. Dans les cinquante ans '
' Je me demande maintenant.. Savez-vous si l'une de nos jeunes filles la connaît '
' Comment le saurais-je '
' Et vous n'avez jamais eu l'idée de m'en informer '
' Voyons, Mr Poirot, je ne vois pas ce que ce drame aurait à voir avec notre histoire '
' Mais, ne comprenez-vous pas que c'est là le maillon qui me manquait ' Il y a Norma qui habite le même bâtiment que la désespérée qui se suicide... à ce qu'on prétend.
Une semaine plus tard, Norma qui a entendu prononcer mon nom à une réunion vient me trouver pour m'annoncer qu'elle pense avoir commis un crime.
Ne voyez-vous pas ' Un décès et quelques jours plus tard, une personne qui pense avoir commis un crime ' Enfin, le voilà le meurtre qui nous manquait.
Sans oser exprimer son opinion tout hau,. Mrs Oliver pensait que cette hypothèse était ridicule.
Hercule Poirot buvait une tisane, tout en réfléchissant. Ses réflexions suivaient toujours un cours particulier. II les sélectionnait comme un amateur de jeu de patience range ses pièces avant de les assembler.
En temps voulu, elles seraient ajoutées les unes aux autres afin de composer un tableau clair et cohérent. Pour le moment, l'important était de choisir et écarter les pièces inutiles. Poirot se détendit et laissa ses pensées se présenter une à une à son esprit... Il revécut ces derniers jours...
Ses pieds douloureux dans ses souliers vernis... S'acheminant sur un chemin indiqué par sa bonne amie, Mrs Oliver... Une belle-mère... II se vit la main posée sur une barrière... Une femme, penchée sur un buisson de roses, occupée à couper des branches inutiles et tournant la tête vers lui. Une tête dorée comme un champ de blé, avec des mèches en torsades. Il se souvint que le vieux Sir Roderick avait remarqué que Mrs Restarick devait porter une perruque par suite d'une fièvre de jeunesse. Il se rappela la pièce qu'ils avaient traversée ensuite, et les deux tableaux accrochés aux murs. Celui d'une femme vêtue d'une robe gris -tourterelle, à la bouche mince, aux lèvres pincées, aux cheveux à peine gris.
La première Mrs Restarick. Son portrait était juste en face de celui de son mari, Deux bonnes études. Poirot concentrait son esprit sur le deuxième tableau. II ne l'avait pas si bien vu ce jour-là que dans le bureau de Restarick... (A suivre...)


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