Suspense

Résumé de la 25e partie n Jenny était absorbée dans la contemplation de sa bague quand Erich lui parlait du contrat de mariage.Ce n'est qu'une formalité.» il posa les papiers près de l'assiette de Jenny. «Bien entendu, vous pouvez parfaitement faire examiner ce contrat par vos avocats. En fait, on m'a chargé de vous dire que même dans le cas où les clauses du contrat vous paraîtraient à première vue satisfaisantes, vous pouvez garder les documents deux jours avant de les renvoyer.??Erich, je n'ai pas d'avocat.»Elle jeta un coup d'?il en haut de la première feuille, demeura consternée devant le jargon juridique et secoua la tête. D'une façon incongrue, elle revit brusquement Nana en train d'éplucher les relevés des notes d'épicerie, triomphant parfois : «Il m'a compté les citrons deux fois.» Nana aurait examiné attentivement ces papiers de la première à la dernière ligne avant de les signer.«Erich, je n'ai pas la moindre envie de lire tout ça. Où dois-je signer '??J'ai marqué l'endroit, chérie.»Jenny griffonna rapidement sa signature. Manifestement, les hommes de loi craignaient qu'elle pût épouser Erich pour sa fortune. Elle ne pouvait raisonnablement pas les en blâmer, mais c'était malgré tout gênant.«Et chérie, outre ces dispositions, ce document lègue un fond en fidéicommis à chacune des filles dont elles hériteront à l'âge de vingt et un ans. Il prendra effet dès l'adoption définitive. Et il stipule également que vous hériterez de toute ma fortune à ma mort.??Erich ! Ne parlez pas de ça !»Il rangea les papiers dans sa mallette. «Ce sont des choses peu romantiques, mais il faut les faire, dit-il. Que désirez-vous pour nos noces d'or, Jen '? Darby et Joan.? Quoi 'Ce sont des statuettes en porcelaine de Royal Doulton. Un vieil homme et une vieille femme assis l'un à côté de l'autre, l'air content. Je les ai toujours adorés.»Le lendemain matin, Erich portait une boîte enrubannée sous le bras quand il sonna à la porte de l'apparte-ment. Les deux statuettes se trouvaient à l'intérieur.Plus encore que la bague, elles représentèrent pour jenny le gage d'un éternel amour.«J'apprécie ton geste, Jen. Ces trois cents dollars vont me rendre un sacré service. Tu t'es toujours montrée très chic.??Nous avons meublé cet appartement ensemble, Kev. Cet argent te revient à moitié.??Bon Dieu, quand je pense à nos expéditions la nuit dans les rues pour ramasser les meubles dont les gens se débarrassaient sur les trottoirs avec leurs ordures. Tes souviens-tu du soir où nous avons piqué cette boudeuse à la barbe d'un autre type ' Tu t'es assise dessus avant même qu'il n'ait pu s'en approcher.? Je me souviens, dit Jenny. J'ai bien cru qu'il allait me donner un coup de couteau dans sa rage. Ecoute, Kevin, je t'attendais plus tôt. Erich ne va pas tarder à arriver et je crains qu'il ne soit pas ravi de tomber sur toi.»A suivre