Algérie

Suspense



Suspense
Résumé de la 14e partie n Au moment où elle s'apprêtait à enfiler son manteau, un acheteur important l'accapara.Elle ne se chah.., je veux dire, elle ne se salit plus, protesta Jenny. C'est sans doute parce que les petites ne sont pas encore habituées à venir ici.??Et elles n'en auront pas l'occasion. Vos filles sont trop fatigantes. Comprenez-moi ; une gosse de trois ans qui n'est pas propre et une autre de deux ans qui n'arrête pas de pleurer... c'est de quoi m'occuper à plein temps rien qu'avec elles.??Maman !»Jenny se désintéressa de Mme Curtis. Beth et Tina étaient assises côte à côte sur le vieux divan défoncé dans l'entrée sans lumière que Mme Curtis appelait pompeusement le «coin-jeux». Jenny se demanda depuis combien de temps on les avait ainsi empaquetées dans leurs vêtements pour sortir. Dans un élan de tendresse, elle les serra sauvagement dans ses bras. «Hé, salut ma Puce. Bonsoir mon Vif-Argent.» Les joues de Tina étaient trempées de larmes. Jenny repoussa tendrement les doux cheveux auburn qui leur couvraient le front. Elles avaient toutes les deux hérité des yeux noisette et des épais cils noirs de Key, ainsi que de ses cheveux.«Elle a eu peur aujourd'hui, rapporta Beth en désignant sa s?ur du doigt. Elle a pleuré, beaucoup pleuré.»La lèvre supérieure de Tina se mit à trembler. Elle leva les bras vers Jenny.«Et vous êtes encore en retard, accusa Mme Curtis.??Je suis désolée.» Jenny avait répondu d'un ton distrait. Tina avait les yeux battus, les joues rouges. Serait-elle en train de couver une autre angine ' C'était cet endroit. Jamais elle n'aurait dû choisir cette solution.Elle souleva Tina dans ses bras. Craignant d'être oubliée, Beth se laissa glisser en bas du divan. «Par pure bonté, je garderai vos filles jusqu'à vendredi, dit Mme Curtis. Mais c'est tout.»Sans dire bonsoir, Jenny ouvrit la porte et sortit dans le froid.Il faisait nuit noire et le vent piquait. Tina se cacha la tête dans le cou de Jenny. Beth tenta d'abriter son visage dans le manteau de sa mère. «Je me suis mouillée qu'une fois», confia-t-elle.Jenny rit. «Oh, ma Puce chérie ! Allons, courage. Dans une minute nous serons bien au chaud dans l'autobus.»Mais trois bus passèrent complets. Jenny finit par y renoncer et décida de rentrer à pied. Tina était un poids mort. Essayer de se presser signifiait qu'il lui fallait à moitié traîner Beth derrière elle. Au bout de deux blocs, elle la souleva dans ses bras. «Je peux marcher, Maman, protesta Beth. Je suis grande.??Je sais que tu es grande, affirma Jenny, mais on ira plus vite si je te porte.» Joignant solidement les mains, elle parvint à équilibrer les deux petits derrières sur ses bras. «Cramponnez-vous. En route pour le marathon.»A suivre


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