Algérie

Suspense



Suspense
Résumé de la 4e partie n Carol ne pouvait pas laisser le chef de la police s'asseoir à l'arrière de l'avion, il verrait à coup sûr «Joe»?Il haussa les épaules et la suivit dans l'allée centrale. Elle jeta un coup d'?il sur le manifeste, hésitant à le placer à côté d'un autre passager. Si elle optait pour cette solution, elle avait une chance qu'il se mette à bavarder avec son voisin et ait l'attention détournée au moment où elle ferait sortir Joe des toilettes. Mais se rappelant les commentaires agacés des voyageurs à propos de la poursuite du dissident, elle se ravisa, le conduisit à la place numéro trois, plaça son sac dans le casier au-dessus de sa tête et lui recommanda d'attacher sa ceinture.L'occupant de la place sept se leva et commença à se diriger vers l'arrière. Carol le rejoignit à la porte des toilettes pour hommes. «Monsieur, voulez-vous rejoindre votre place, s'il vous plaît ' Nous allons décoller d'un instant à l'autre. 'Le visage de l'homme était blême. «Jevous en prie, mademoiselle, je vais être malade. J'ai toujours peur au moment du décollage.»Carol le prit par le bras et le força à retirer sa main de la poignée de la porte,sans lui laisser le temps de s'apercevoir qu'elle était fermée. «J' ai des cachets qui vous soulageront. Tout le monde doit rester assis jusqu'à ce que nous soyons en vol.»Après l'avoir raccompagné à sa place, elle prit le micro : «Bonsoir, je suis votre hôtesse, Carol Dowling. Je vous prie d'attacher vos ceintures et de ne pas fumer avant l'extinction du signal lumineux à l'avant de l'appareil. Notre destination est Francfort, la durée de notre vol sera de deux heures et cinq minutes. Un dîner léger vous sera servi dans peu de temps.N'hésitez pas à me faire part de vos désirs. Je vous souhaite à tous un agréable voyage.»Lorsqu'elle pénétra dans le poste de pilotage, l'avion s'était arrêté de rouler sur la piste et les moteurs grondaient. Elle se pencha vers Tom. «Tout est prêt en cabine, commandant.»Tom se retourna si vivement qu'il lui effleura la tête. Elle éprouva une soudaine sensation de chaleur et porta inconsciemment la main à ses cheveux.«Okay, Carol.»Dans le rugissement des moteurs, elle entendit à peine ce qu'il disait. Il y a un an, il aurait levé les yeux vers elle et ses lèvres auraient formé un : «Je t'aime, Carol», mais c'était fini maintenant. Un instant, elle regretta violemment qu'ils n'aient jamais véritablement mis fin à leur querelle. Souvent la nuit, lors de ses insomnies, elle s'était avoué que Tom lui avait tendu la perche : il avait fait les premiers pas, mais elle ne lui avait pas donné une chance.Si bien que ses vains efforts de réconciliation n'avaient abouti qu'à des disputes encore pires, et ensuite il avait été muté à Londres pendant six mois et ils ne s'étaient plus revus. Et aujourd'hui ils se retrouvaient sur le même vol, deux collègues polis, attentifs à ne pas montrer que les choses avaient été différentes entre eux par le passé.A suivre


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