Algérie

Suspense



Suspense
Résumé de la 6e partie n Une voiture de police passa au moment où elle tournait à droite, alors en dépit du froid, elle commençait à transpirer.«Elle m'a pratiquement traitée de voleuse.»Ce souvenir avait envahi Cally à l'instant où elle avait touché le portefeuille. S'il appartenaità la dame au manteau rose, et qu'elle accuse Cally de l'avoir dérobé dans sa poche ou d'y avoir pris de l'argent ' Mettons qu'elle appelle un agent de police ' Ils découvriraient qu'elle était en liberté surveillée. Ils ne la croiraient pas plus aujourd'hui que lorsqu'elle leur avait juré avoir prêté de l'argent et sa voiture à Jimmy parce qu'il disait qu'un type d'une bande rivale voulait le tuer et qu'il devait quitter la ville immédiatement.Oh, mon Dieu, pourquoi n'ai-je pas simplement laissé ce portefeuille où il était ' Elle envisagea de le jeter dans la boîte aux lettres la plus proche. Elle ne pouvait prendre ce risque : il yavait trop de flics en civil dans cette partie de la ville durant les fêtes de Noël. Et si l'un d'eux la voyait et lui demandait ce qu'elle faisait ' Non, elle allait rentrer chez elle tout de suite. Aika, qui s'occupait de Gigi en même temps que de ses propres petits-enfants après la fermeture du jardin d'enfants, la ramènerait bientôt à la maison, il se faisait tard.Je mettrai le portefeuille dans une enveloppe adressée à la personne dont le nom est à l'intérieur, et je le posterai plus tard, décida Cally. C'est tout ce que je peux faire.Cally arriva à Grand Central Station. Comme elle l'avait espéré, la gare était bondée de voyageurs qui se précipitaient dans toutes les direc-tions, pressés de rentrer chez eux pour fêterNoël. Elle se fraya un passage à travers le hallprincipal, et descendit l'escalier qui menait àl'entrée du métro de Lexington Avenue.En introduisant son jeton dans la fente et en se hâtant vers l'express de la 14e Rue, elle ne remarqua pas le petit garçon qui s'était glissé sous le tourniquet et lui emboîtait le pas.Que Dieu vous garde, mes amis, ne vous effrayez pas !... Les paroles familières semblaient narguer Catherine, lui rappelant les menaces qui pesaient sur la vie heureuse et confortable qu'elle avait crue indestructible. Son mari était à l'hôpital, atteint de leucémie. L'ablation de sa rate hypertrophiée avait été pratiquée ce matin, et bien qu'il fût trop tôt pour se prononcer, il semblait se remettre de façon satisfaisante. Malgré tout, elle était tenaillée par la peur qu'il ne survive pas, et la pensée de l'existence sans lui la paralysait.Pourquoi ne me suis-je pas aperçue que Tom était malade ' se reprochait-elle. Elle se souvenait qu'à peine deux semaines auparavant, quand elle lui avait demandé de sortir de la voiture les paquets du supermarché, il s'était penché à l'intérieur du coffre pour prendre le sac le plus lourd, avait hésité, puis fait une gri-mace en le soulevant. Elle s'était moquée de lui. «On joue les sportifs un jour. On est perclus le lendemain. Quel athlète tufais !»«Où est Brian'» demanda Michael, revenant vers elle après avoir déposé le billet d'un dollar dans la corbeille du chanteur.A suivre




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)