Algérie

Suspense



Suspense
Résumé de la 167e partie ? Ce qui déplaît le plus à Chantal c'est qu'une autre allait se faire appeler maman par Daniel.La fièvre de la piqûre la tenaillait physiquement, mais son cerveau éprouvait une prodigieuse impression de détente. Elle ne serait plus seule à porter un secret trop lourd Marie-Ange l'aiderait de ses frêles épaules et le poids en deviendrait léger.La petite s?ur réfléchissait. Les yeux de Chantal la regardaient intensément, semblant implorer une réponse. Que devait-elle faire pour conserver son enfant bien à elle ' Quelle devait être sa ligne de conduite ' Avait-elle bien fait d'envoyer cette lette à Mme Royer ou, au contraire, n'agirait-elle pas mieux en s'embarquant le lendemain, au petit jour, sur le Saint-John pour rejoindre au plus vite Daniel '? Votre lettre est-elle déjà expédiée ' demanda Marie-Ange.? Oui ; elle doit être sur le Saint-John.? C'est dommage affirma la petite s?ur. Je crois qu'il aurait mieux valu que cette lettre ne partit pas... Vous-même venez de m'expliquer que vous ne pouviez rien faire légalement puisque vous n'avez pas cru nécessaire de reconnaître l'enfant tout de suite. Les faits sont là : Daniel porte maintenant le nom de celui qui l'a reconnu, c'est-à-dire de M. Berthon. En y réfléchissant, ne croyez-vous pas que tout est bien ainsi '? Je ne comprends pas...? Chantal, parce que nous sommes presque du même âge, nous pourrions être deux s?urs...Admettez que je sois votre cadette et que, comme telle, je donne mon avis à une s?ur aînée qui aurait fait quelques grosses bêtises. Vous en avez fait ! Reconnaissez-le ! On a tort de mal agir en se disant que l'on ne sera pas puni. Tout, dans votre vie, n'a été que motif à scandale ! Votre enfantement lui-même, qui aurait dû n'être pour vous qu'un sujet de joie, s'est révélé un calcul qui a failli réussir... Mais le Ciel vous guettait : il vous réservait ce mal abominable qu'il laissa rôder, pendant des années, dans le voisinage, immédiat de votre bonheur sous la forme d'un chat familier d'apparence inoffensive. Le jour où vous pensiez être définitivement à l'abri du besoin et comblée par l'amour de votre enfant, la punition s'est abattue sur vous, s'attaquant directement à votre personne. Il est temps de comprendre que votre séjour forcé dans cette léproserie n'est que le commencement de l'expiation.... Il faudra que vous atteigniez les limites de la souffrance humaine pour mériter ce bonheur que vous vous étiez approprié indûment. Vous n'aviez rien fait pour le gagner ! Le mal vous a blessée dans l'orgueil de votre beauté ' Ce n'est pas encore suffisant ! Daniel, qui n'est que le fruit du péché, ne vous appartient plus : vous n'avez aucun droit sur ce petit être dont vous ne vous êtes servie, au départ, que comme d'un moyen de chantage... Je sais que l'on résiste difficilement au sourire d'un enfant, à ses larmes aussi ! (A suivre...)




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