Algérie

Suspense



Suspense
Résumé de la 165e partie? Quand Chantal rencontre Robert, sa vie prend brusquement un double sens : la jeune maman devenait aussi une amoureuse...Le seul souvenir de l'enfant, qu'elle avait emporté, était ce Jeannot Lapin dont les premières dents de Daniel avaient mordillé l'oreille. Quand Chantal avait rencontré Robert, sa vie avait pris brusquement un double sens : la jeune maman devenait aussi une amoureuse... Depuis la séparation de Singapour, ses pensées avaient erré des cheveux blonds de l'enfant aux tempes grisonnnantes de l'homme. Elle sentait très bien que Robert pouvait être un père attentif pour Daniel et qu'elle saurait le lui faire aimer. Aussi la première partie de la lettre de Mme Royer et l'annonce de la mort de l'agent de change ne l'avaient-elles que médiocrement attristée.C'était la suite de cette lettre qui l'avait bouleversée, quand la directrice de «Marcelle et Arnaud» annonçait qu'avant de mourir Jacques avait tout révélé à sa femme et la suppliait de se charger de l'enfant abandonné par Chantal, disparue pour vivre une autre vie en compagnie d'un amant. Mme Berthon était venue immédiatement trouver le Dr Petit et elle-même, Mme Royer, qui n'avaient pu nier, mais avaient décidé, du commun accord, de ne rien révéler qui fût contraire aux déclarations de l'agent de change. Pouvaient-ils agir autrement ' Fallait-il avouer à Mme Berthon que son mari avait été la victime d'une supercherie et qu'en réalité la jeune maman de Daniel était actuellement dans une île du Pacifique en train de soigner sa lèpre ' Le jour où Chantal reviendrait guérie, elle en voudrait amèrement, avec juste raison, à ceux qui auraient dévoilé au monde son terrible secret. Et Mme Berthon était terriblement bavarde ! Tout Paris aurait appris que la mère de cet enfant, qu'elle adoptait par pure charité, était lépreuse, que c'était un drame affreux... Et tout Paris se serait émerveillé de la grandeur d'âme de la femme de l'agent de change, après s'être apitoyé sur le sort de l'enfant.La situation était très délicate, constatait la directrice de «Marcelle et Arnaud» dans sa lettre. Elle ne se serait pas produite si Chantal avait suivi ses conseils avant son départ et révélé tout simplement à Jacques son mal véritable. Là encore Chantal avait été perdue par l'orgueil. Mme Berthon avait demandé à voir l'enfant, ce qu'il avait été difficile de lui refuser. Quand elle s'était trouvée en présence de Daniel, dans l'appartement du boulevard Suchet, la grosse femme avait fondu en larmes en s'écriant : «C'est tout à fait le portrait de mon pauvre Jacques je vais m'occuper immédiatement de cet adorable petit...»Elle avait exigé que Daniel vînt loger chez elle «pour grandir, avait-elle expliqué, dans le cadre où avait vécu son père» Ni le docteur, ni Mme Royer n'avaient pu s'opposer aux dispositions testamentaires de l'agent de change que sa femme ne faisait que respecter.A suivreGuy des Cars




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