Algérie

Suspense



Suspense
Résumé de la 32e partie - Au moment où Chantal s'apprête à quitter le bar, un homme entre et lui propose à boire. Elle accepte...Pour vous réchauffer ou pour noyer un chagrin '? Les deux..? Nous sommes à peu près dans une situation identique. Vous avez eu la même pensée que moi : une petite tournée à Montmartre pour chasser le cafard... J'ai une idée qui va vous paraître exécrable si nous associions nos solitudes mutuelles, la soirée nous semblerait peut-être moins lugubre ' Nous pourrions commencer par ce «Sans Souci»... Tout à fait le titre qui nous convient !? J'accepte.? Aimez-vous la danse '? J'en raffole, surtout quand j'ai besoin d'oublier...? Nous danserons, nous boirons, nous souperons, on nous prendra pour des amoureux et vous verrez que l'aube arrivera vite !L'homme avait dit tout cela sur un ton assez sympathique. «Tuer le temps avec celui-là ou un autre !», pensa Chantal.Le cadre de «Sans Souci» était intime, les lumières discrètes, l'atmosphère ouatée. Chantal et son compagnon ne s'arrêtaient de danser que pour boire. Chantal se rendait bien compte que cette gaieté forcée était factice, et, au fond, affreusement triste ! Mais elle était décidée à ne pas trop y penser. A chaque danse, l'étreinte de son cavalier se resserrait ; leurs corps se rapprochaient de plus en plus ; l'homme était bien bâti. Après un moment d'hésitation, elle lui demanda :? Quelle est votre profession '? Médecin.Chantal s'arrêta de danser.? Vraiment ' Allons nous asseoir. Vous m'intéressez.En rejoignant leur table, elle ne put s'empêcher de penser aujourd'hui, les médecins me poursuivent !? Vous n'allez tout de même pas me demander de vous donner une consultation à cette heure et dans ce cadre '? Non, simplement quelques renseignements... De quoi vous occupez-vous spécialement '? Oh ! D'une médecine tout ce qu'il y a de plus générale. Je suis interne à Beaujon.? Qu'est-ce que vous faites ici '? Je pourrais vous en demander autant.. Puisque vous paraissez disposée à rester entourée de mystère, je ne chercherai pas à soulever le voile et, malgré cela, je vous confierai tout... Ce que je vais vous dire va, sans doute, vous paraître un peu puéril. Tant pis ! Moi aussi, j'ai besoin d'oublier ce soir toutes les horreurs que j'ai vues dans la journée. Vous ne pouvez pas savoir ce que c'est quand on reste, en dépit d'un métier où l'on devrait être dur et cuirassé contre la laideur, épris de beauté... La beauté, on la trouve partout, sauf dans un hôpital ! Quand j'ai vu vraiment trop de laideurs, comme aujourd'hui, il faut absolument que je m'étourdisse ! (A suivre...)




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