Cinq sapeurs-pompiers syndicalistes, licenciés dernièrement, selon leurs
propos, ont déclenché hier une grève de la faim illimitée devant le siège de la
direction de la Protection
civile de la wilaya de Constantine pour «réclamer leur réintégration».
Selon l'un d'eux contacté par nos soins, «il s'agit d'une décision
arbitraire, injuste et démesurée», dit-il. Et de souligner que «nous
considérons n'avoir rien fait qui mérite cette mesure extrême. C'est pour cela
que nous nous sommes mis dans cette situation». Selon les concernés, leur seul
tort est d'avoir voulu créer une structure syndicale autre que celle qui existe
déjà et qui est sous la houlette de l'UGTA. Questionnée
à ce sujet, la cellule de communication de la Protection civile
reconnaît cette action de grève de la faim déclenchée par les cinq éléments
sapeurs-pompiers, à l'encontre desquels, est-il précisé, un ordre de suspension
a été pris par la direction de wilaya.
Selon les textes réglementaires du corps de la Protection civile et de
la Fonction
publique, ajoute le responsable de la cellule, «les concernés ont le droit dans
pareil cas de faire des recours auprès de la Direction générale à
Alger. Cependant, ils ont préféré ignorer ces dispositions, en se présentant de
bon matin devant le siège de la
Protection civile de Constantine, tenant un sit-in et faisant
leur grève». La direction de wilaya, ajoute le responsable, «qui ne peut rien
faire en la matière puisque l'affaire dépend désormais de la Direction générale, compte
rédiger un rapport sur cette action et le transmettre à la Direction générale, à
qui il appartiendra de prendre les mesures appropriées», conclut le chargé de
la cellule de communication.
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Posté Le : 15/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com