Algérie

Suspendue depuis une année : La transplantation hépatique va reprendre en 2012 Actualité : les autres articles



Suspendue depuis une année : La transplantation hépatique va reprendre en 2012                                    Actualité : les autres articles
La transplantation hépatique va reprendre en 2012», a déclaré le professeur Debzi lors d'une conférence-débat animée hier conjointement avec le professeur Berkane au centre de presse d'El Moudjahid.
Il est à noter que le programme de la greffe hépatique a été suspendu depuis une année faute de logiciel. «Il n'y a pas eu d'échographie doppler», a indiqué le professeur. Sur un autre plan, des études épidémiologiques sur les hépatites dans le sud d'Algérie demeurent absentes. C'est ce que révèlent les professeurs Debzi du CH Mustapha Bacha et Berkane de l'EHS Bologhine.
Les enquêtes menées jusque-là ne représentent pas la réalité de cette maladie en Algérie dans la mesure où elles concernent que les wilayas du Nord, ont révélé ces spécialistes. A la veille de la Journée nationale de lutte contre les hépatites, les conférenciers appellent à la mise en place d'un centre de dépistage au niveau de la wilaya de Tamanrasset.
Les pays avoisinant les régions du sud de l'Algérie sont à haute prévalence, ont mis en garde les spécialistes. Les wilayas du Sud ne disposent toujours pas de moyens nécessaires pour y faire face. Les professeurs ont mis l'accent également sur les nouvelles données pouvant contribuer à l'apparition de nouveaux cas d'hépatite en Algérie. «30 000 Chinois sont présents actuellement en Algérie. La Chine est un pays à haute prévalence en hépatite B», soulignent-ils.
Il n'y a toujours pas d'études récentes. Les enquêtes menées remontent à 1998 et 2002. Mais les résultats ne reflètent pas la réalité, insistent les spécialistes qui déplorent la manière avec laquelle les hépatites sont prises en charge. «L'enquête, qui a été menée à Batna, a coûté 5 milliards de centimes. Ses résultats ne sont pas validés faute de méthodologie adoptée», déplore le Pr Debzi qui appelle à l'élaboration d'un plan national pour une meilleure prise en charge.
Ce professeur demande également à ce qu'il y ait des études exhaustives sur le terrain afin de rendre compte de la réalité de cette maladie. Le coût d'un traitement classique est estimé à 250 millions de centimes/malade.
Quant au nouveau traitement, il est estimé à 500 millions de centimes/malade. Tous ces frais sont à la charge de l'Etat. Les gastro-entérologues critiquent la démarche du ministère de la Santé qui décentralise les soins. «Une circulaire ministérielle a indiqué que là où la maladie apparaît, il faut la traiter», a déclaré le Pr Debzi qui s'interroge sur l'efficacité des moyens humains et matériels mis en place.


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