Même si l'on s'attendait un peu à la «catastrophe» depuis plusieurs jours
déjà, dès l'annonce de l'information couperet par la ligue inter-régions de
football, c'est un véritable coup de tonnerre qui a éclaté dimanche après-midi
sous le ciel de toute la ville de Tiaret. La genèse de cette affaire qui a
gravement affecté le moral de tout le public sportif tiarétien remonte à la
vingtième journée disputée le 27 février 2010 lorsque le joueur Boutlilis
Kaddour, ex-sociétaire de l'USMBA et recruté lors de la période du mercato, a
joué la rencontre contre le WAM alors qu'il se trouvait sous le coup de deux
cartons jaunes, le premier écopé avec son premier club l'USMBA contre l'OMA le
14 octobre 2009 et le second avec son nouveau club la JSM Tiaret dans sa
rencontre du 30 Janvier 2010. Aligné consécutivement face à l'IRM le 13 février
2010 puis face au WAM le 27 février 2010, le joueur mis en cause a enfreint la
réglementation selon la Ligue inter-Régions de football qui a décidé d'un match
perdu par pénalité pour la JSM Tiaret pour en attribuer le gain du match à
l'équipe du WAM qui marque trois points et un score de trois à zéro. La ligue
Inter-Régions de football a également décidé d'un an de suspension ferme pour
le joueur Boutlilis Kaddour et un an de suspension de toute fonction officielle
pour Benzineb Habib Ouaddah, secrétaire du club. L'entraîneur de la JSM Tiaret
Kaddaoui Mohamed a lui aussi écopé d'un an de suspension, en plus d'une amende
de cent mille dinars, infligée au club d'Ezzerga. Outre ces sanctions jugées
«lourdes», le «pire des pires» pour le public sportif local est cette décision
sans appel prononcée par la ligue Inter-Régions de football de suspendre
l'équipe pour le reste de la saison en cours et une rétrogradation en Régionale
I. Jusqu'à cette décision de la LIRF, la JSM Tiaret occupait la cinquième place
à treize points du leader avec trente deux points et neuf matches gagnés contre
cinq nuls et sept matches perdus. Dans une réaction à chaud à cette lourde
sanction et copieusement commentée hier lundi aux quatre coins de la ville, le
président du club Belhocine Aïssa a qualifié de «grave ce qui vient de se
passer», ajoutant que la direction du club va introduire un recours auprès des
instances concernées, allant même jusqu'à affirmer «disposer des preuves que le
joueur mis en cause était dans une situation régulière le jour du fameux match
contre le WA Mostaganem le 27 février dernier». Une affaire à suivre de très
près.
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Posté Le : 09/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : El-Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com