Algérie

Sûreté nationale



Sûreté nationale
L'Association des retraités de la Sûreté nationale met les pieds dans le plat en prenant en charge les revendications d'ordre moralet matériel des policiers retraités l «Légitimes et récurrentes», ces revendications, dit-elle dans un communiqué, feront l'objet d'initiatives auprès des pouvoirs publics pour leur trouver des solutions.Les retraités de la Sûreté nationale ne veulent pas rester en marge du front de contestation sociale. De réunion en réunion, d'une manifestation de colère à une autre, ils ont fini par unir leurs rangs et agir dans un cadre organisé. Liées essentiellement à la «précarité» de leur situation sociale, leurs revendications sont désormais du ressort de l'Association des retraités de la Sûreté nationale. Dans un communiqué, celle-ci s'est déclarée «consciente de ses responsabilités et des engagements qu'elle a pris en tant qu'association représentative de tous les retraités de la police» pour «s'informer sur les tenants et les aboutissants de ce mécontentement et envisager les initiatives à prendre».L'Association, après avoir réuni ses instances tant au niveau national qu'au niveau des 48 wilayas, a pris acte des revendications mises en exergue aussi bien durant les réunions de l'association mais aussi lors des rassemblements de contestation des retraités et qui sont, selon l'organisation, «légitimes et récurrentes, au sujet desquelles l'association n'a cessé d'interpeller légalement mais vainement les pouvoirs publics depuis des années». De ce fait, ajoute-t-on dans le communiqué, «l'instance dirigeante de l'Association des retraités a adopté une série de mesures destinées à amener les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités afin de soulager la souffrance des anciens de la Sûreté nationale, qui ont consenti de lourds sacrifices pour préserver la stabilité et la sécurité de leur pays».L'Association a saisi «l'opportunité» pour lancer un «appel solennel à tous les retraités de la Sûreté nationale non structurés jusqu'à présent, pour qu'ils se rapprochent de l'Association afin de contribuer aux efforts qu'elle déploie dans la défense des intérêts moraux et matériels des retraités de la police». C'est la première fois que l'organisation sort de son mutisme pour exprimer les inquiétudes de la communauté des retraités de la Sûreté nationale, qui compte quelque 12 000 membres et dont les rangs grossissent chaque année en raison du rajeunissement du corps de la police qui, à ce jour, peine à obtenir le droit d'avoir un syndicat pour défendre les intérêts moraux et matériels de plus de 200 000 hommes qui travaillent dans cette institution.On se rappelle du refus catégorique de Ali Tounsi, ancien DGSN, d'une quelconque organisation syndicale au sein de la police et son affirmation publique : «Tant que je serais à la tête de la DGSN, le seul syndicat qui défendra la police, ce sera moi en tant que DG !» Son remplacement par Abdelghani Hamel, général-major de la Gendarmerie nationale, n'a pas pour autant permis de changer la donne. Depuis son installation à la tête de l'institution, il a n'a pas dérogé à la règle qui consiste à rejeter toute idée d'un syndicat dans ses rangs. Cependant, reconnaissent les membres de l'Association des retraités, «il n'a pas hésité à aider l'organisation en prenant en charge certaines revendications restées en suspens durant des années et s'est engagé à faire son possible pour aider les retraités de la police».




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