Sûreté de wilaya d'Alger

Lors d'un point de presse animé dimanche au siège de la sûreté de wilaya d'Alger, plusieurs affaires liées au vol par effraction, vol de voitures avec agression ou encore escroquerie maquillée en agression ont été élucidées par les services de police de la wilaya d'Alger.Dans la commune de Réghaïa, c'est un dépôt abritant des couches pour bébés qui a été «visité» par deux individus, avec comme objectif de revendre cette marchandise aux détaillants. Le propriétaire décide de porter plainte et de prendre attache avec les policiers de la 4e sûreté urbaine de Réghaïa, relevant de la sûreté de daïra de Rouiba. Les jours suivants, les investigateurs se sont déplacés dans les magasins de vente du produit sus-cité afin d'interroger les commerçants. Ces derniers ont révélé que deux jeunes les avaient approchés pour leur proposer un lot de couches bébés à bas prix. Continuant les recherches, les investigateurs ont réussi à identifier les auteurs, leurs noms et adresses, a déclaré le commissaire Tarek Miloud de la 4e sûreté urbaine de Réghaïa.En effet, à la faveur d'un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République près le parquet de Rouiba, les auxiliaires de la justice ont investi le domicile du principal auteur, âgé de 28 ans, repris de justice notoirement connu par les services de police. Un butin de 3624 couches pour bébés, du kif traité, 135 millions de centimes dissimulés dans son matelas, des bijoux en or (chaînes, bagues, gourmettes?), 550 euros, 20 dollars, des téléphones portables, des tablettes, un pistolet à impulsion électrique et trois signaux de détresse avec lesquels il agressait ses victimes et des produits pyrotechniques. Présentés devant le procureur de la République près le parquet de Rouiba, quatre présumés auteurs des vols ont été placés sous mandat de dépôt pour «association de malfaiteurs, vol, agression suivie de vol, recel, détention d'armes blanches et de stupéfiants».Le père, qui se trouvait dans le domicile lors de la perquisition, a été placé sous contrôle judiciaire.Une autre affaire a été traitée par la section de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Bir Mourad Raïs. Selon son chef de section, le commissaire Omar Zorourou, cette affaire a commencé lorsqu'un appel est parvenu à son service faisant état de la présence d'une personne ligotée et bâillonnée dans son véhicule. En se déplaçant sur le lieu indiqué, les enquêteurs ont découvert un homme avec quelques blessures légères. Interrogée, la victime, chauffeur chez un concessionnaire automobile installé à Oued Smar, a déclaré qu'il a été victime d'un vol par plusieurs individus qui lui ont tendu un traquenard avant de lui dérober 496 millions de centimes. Une somme qu'il devait déposer à la banque.Les investigations ont révélé que le chauffeur était le véritable auteur de «l'agression virtuelle» et la mise en scène du vol dès lors qu'il avait besoin de cette somme pour payer son loyer, selon l'intervenant et qu'il n'était pas bien attaché pour une agression. Niant son implication et cette «mise en scène», il reconnaîtra, plus tard, les faits qui lui sont reprochés, tout en avouant avoir dépensé 214 000 DA pour une location.