Les mesures prises par le ministère de l'Education nationale, relatives au problème de surcharge des classes, sont mises en application sur le terrain, mais n'ont pas tout réglé pour le moment. Dans certaines écoles de la capitale, qui ont recouru aux classes préfabriquées, le nombre d'élèves a atteint les 45 enfants par classe.S'exprimant à ce sujet, le directeur de l'Education, Habib Abidet, a souligné que le problème de surcharge des classes existe depuis des années. Invité à l'émission de la chaîne TV «Ennahar», M. Abidet a précisé que ce problème ne concerne pas toutes les communes, mais seulement certaines communes. «Le ministère ?uvre d'arrache pied en vue d'assurer aux élèves tous cycles confondus, les meilleures conditions de scolarisation», a-t-il dit, avant de rappeler «la réception de nouvelles infrastructures en faveur de 900 élèves à Alger, lors de cette rentrée des classes». Selon lui, le flux de population, enregistré récemment au niveau de certaines communes, est à l'origine du problème de la surcharge des classes.
La surcharge des classes, a-t-il poursuivi, reste un élément perturbateur, que ce soit pour les élèves ou pour les enseignants, qui se retrouvent en retard dans les programmes scolaires. En effet, selon les dernières statistiques communiquées par les services de la wilaya d'Alger, plus de 6.000 élèves sont accueillis dans des classes préfabriquées, à travers quatre établissements. Une mesure temporaire qui, selon Benghabrit, permettra d'alléger la pression dans les salles de classes, et ce jusqu'à la réception des structures pédagogiques en cours de réalisation. Selon les responsables du secteur, ce problème a surgi à cause des campagnes de relogement entreprises par le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, ainsi que le gel des travaux de certains projets, suite à la crise financière qui touche le pays en cette période. Dans ce sillage, le porte-parole du CLA, Idir Achour, a assuré que seulement 15 à 20% des établissements scolaires font face à la surcharge, alors que 30 à 40% des élèves de l'ensemble des établissements la subissent. A cet effet, il a souligné qu'«il n'y aucun texte de loi qui précise le nombre d'élèves à avoir par classe». Lors de ces dernières visites d'inspections, la ministre avait rassuré les parents d'élèves, que la mise en place de ces chalets est une solution temporaire prise par le ministère, dans le but de renforcer certains établissements éducatifs, notamment ceux de Douira et de Draria. A ce propos, Benghabrit a appelé les chefs des établissements concernés par cette mesure, à ?uvrer afin de réunir toutes les conditions nécessaires, pour assurer une meilleure scolarisation aux enfants. «Le recours à ces classes était nécessaire en raison du nombre important des nouveaux élèves enregistré récemment», a-t-elle fait savoir. A cet effet, la première responsable du secteur a affirmé que son département ?uvrait d'arrache pied, en coordination avec les autres départements, pour trouver des solutions immédiates et permanentes, pour régler le problème de surcharge.
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Posté Le : 12/09/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Radia Choubane
Source : www.letempsdz.com