Algérie

Surcharge des classes


La situation s’est aggravée depuis le relogement, en décembre dernier de 300 familles dans la cité urbaine des 500 Logements. Quoique les chefs d’établissements scolaires aient été instruits d’accueillir les enfants issus de ces familles, leur inscription, suite à la reprise des cours après les vacances scolaires d’hiver, pose problème aux parents qui continuent à ce jour leurs démarches parfois contraignantes pour trouver une place à leurs enfants, surtout dans les écoles primaires.
A l’école 621 Logements, le directeur déclare avoir intégré difficilement 30 élèves parmi les nouveaux à cause de la surcharge des classes accueillant jusqu’à 48 élèves chacune. Devant cette même école, nous avons rencontré un parent d’élève nouvellement relogé qui était en quête de places pour ses trois enfants dont un est solarisé au cycle moyen.
«J’ai reçu l’accord du directeur de cette école pour inscrire Amira en 5e année et Abdelghani en 3e année primaire. Il m’a fallu prendre un congé annuel pour effectuer les démarches de transfert, lesquelles ne sont pas toutes faciles à accomplir», dit-il, mais s’estimant heureux par rapport à d’autres parents qui continuent à courir afin de trouver une place à leurs enfants. Surcharge accablante déjà connue dans la plupart des 34 écoles réparties sur le territoire des Eucalyptus, car cette dernière commune abrite près de 200 000 habitants. Situation également vécue par la moitié des 14 écoles se trouvant dans la commune de Sidi Moussa. En effet, c’est le nombre insuffisant d’écoles qui est, au regard de plusieurs directeurs et inspecteurs de l’éducation, la cause principale de cette inquiétante surcharge.
A titre d’exemple, le directeur de l’école des 621 Logements cite le cas de son établissement qui reçoit les enfants habitant dans six quartiers. L’insuffisance en infrastructures d’accueil est pareillement soulevée à Baraki, où seulement une vingtaine d’écoles accueillent les enfants issus d’une population estimée à plus de 150 000 habitants. Même dans la commune de Sidi Moussa, comptant environ 40 000 habitants, les 14 écoles existantes souffrent de ce problème, c’est le cas des écoles de Raïs 2, celles de Zouaoui et Dehimat. A ce titre, le P/APC de Sidi Moussa n’a pas tardé à évoquer les fâcheuses répercussions attendues de la persistance de cette situation tant sur la capacité d’assimilation de l’élève que sur l’effort de l’enseignant, ce qui compromet évidemment le taux de réussite dans les examens de fin de cycle primaire.
 
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