Algérie

Sur les traces d'un été pourri



Les temps ont bien changé, la suffocante canicule est en passe de gagner nos cieux en ces débuts d'été. Elle  est le reflet d'un grand déséquilibre climatique qui n'épargne pas la planète toute entière. A l'heure où nous subissons les contrecoups d'une saison capricieuse, loin dans l'hémisphère asiatique et surtout Américain une vague de tornade s'abat sur des villes entières provoquant un décor apocalyptique. La nature semble se révolter contre les grands pollueurs. Au-delà des guerres qu'ils sèment, ils récoltent des bouleversements climatiques venu d'un autre siècle biblique. A trop vouloir manipuler la sacralité de la nature, une nouvelle guerre céleste s'abat sur les continents. Il eut pourtant cet appel de détresse de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz. Les premiers à  subir les conséquences de ce refus font les frais d'un terrible châtiment naturel. Les tornades prennent chaque jour le départ en plein océan pour s'abattre sur des villes américaines. Des milliers de personnes, quittent leurs camps de vacances pour échapper à  la malédiction. Un véritable calvaire rappelant Sodome et Gomorrhe.  On n'en est pas à  Loth et son peuple, mais à  une puissante Amérique gagnée par l'arrogance et la suprématie. Il a suffit de quelques tourbillons magiques pour que le désarroi s'installe à  la maison Blanche. Ground Zéro est complètement relégué dans les archives, les stratèges du pentagone troquent leur compas pour des calculs astrologiques très poussées afin de détecter la malédiction du ciel. Il est des moments de réflexions bénéfiques chez les écolos pour la protection de la nature et des humains. Dans toutes les guerres, la nature est la première à  souffrir. Pourtant les Grecs bien avancés dans les prédilections homériques avaient dressé des gardes fous contre la pollution. Zeus, Poséidon, Neptune et Eole, les dieux protecteurs de la nature avaient mis en garde les braconniers de l'histoire. Aujourd'hui, on se lamente sur la côte ouest, de Katerina à  Gustav il n'y a qu'une tornade de différence. Ces derniers nés du Dieu des vents sont venus souffler leur colère pour rappeler que la nature sait se défendre lorsqu'elle se met en colère. A mille lieux de ce drame, l'été couve ses instants de chaleurs qui augurent une saison pleine de promesses.


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