Algérie

Sur les bons rails


Tout le monde n'a pas le moral. Tout a mauvais goût dans un monde malade de ses propres contradictions. Surtout que l'argent se met à manquer à tous. Le grand fond est, donc, loin d'être atteint avec, selon l'expression en vogue, «des dégâts collatéraux» non mesurables sur la majorité des peuples dans le monde entier. A commencer par le peuple martyr de Palestine. Alors, comment se préparer à faire face au «mauvais temps » qui s'annonce, surtout pour des pays engagés en plein effort de (re) construction économique' L'inquiétante perspective désormais probable, à en croire les experts et spécialistes des questions énergétiques, d'une crise économique mondiale inédite, n'a pas eu d'impact sur la poursuite de l'exécution de l'ambitieux programme d'investissements publics (PIP). Les pouvoirs publics, en pleine lancée dans un effort herculéen de développement tous azimuts, défient la conjoncture économique internationale pour le moins défavorable, pour placer le pays sur de bons rails. Et même si l'on (r) assure que les disponibilités financières du pays sont plutôt bonnes, force est de reconnaître que les efforts ne doivent, surtout pas, s'arrêter pour prémunir le pays des contrecoups exogènes. La conjoncture actuelle, certes marquée par une amélioration encourageante des équilibres macroéconomiques, si elle met le pays à l'abri (des contrecoups sociaux surtout) n'en met pas pour autant les 45 millions d'Algériens à l'abri de mauvaises surprises à cause de ce que d'aucuns appellent la « crise importée ». Les scénarios les plus optimistes tablent sur un redécollage effectif à court terme de l'économie mondiale et, donc, une augmentation substantielle de la demande en énergie fossile, véritable nerf de la guerre de l'Algérie. La demande mondiale d'or noir, selon l'OPEP, continuera d'augmenter d'ici à 2045, selon de nouvelles projections. Veiller à ne pas se montrer trop dispendieux est, certes, la moindre des circonspections à observer scrupuleusement. Mais, comment se résoudre à une telle «retenue», pourtant vitale en ces temps incertains, lorsque des retards restent à rattraper' Aussi vrai que la sagesse populaire bien de chez nous voudrait que celui qui se prive de viande pendant un mois, garantit son «blé» pour toute l'année qui suit. A l'échelle d'un pays, la devise vaut le coup d'être méditée, tout en pensant comment léguer à nos enfants un pays au dos trop voûté par son propre poids...
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