Algérie

Sur le mur de Wassila TamzaliCulture : les autres articles



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Le FFFF, le parti de la vie qu'on aime. Quand liberté rime avec fête, féminité, féminisme, fraternité, l'enthousiasme et l'espoir sont au rendez-vous. C'est tout cela qu'il y a dans les photos qui nous reviennent de la fête des femmes de ce mémorable 13 août à Tunis, soixante ans après la promulgation du code du statut personnel par Bourguiba le 13 août 1957. Quel soulagement de pouvoir reprendre après l'interruption de la fête de l'Aïd par un sujet «gagnant». Car il faut nous réjouir. Et en particulier pour l'offre d'un patron d'usine de confection de mettre à la disposition des femmes ses ateliers pour se faire coudre une robe dans un drapeau tunisien. Parlerons-nous chiffons ' Eh oui ! Car le sujet, aussi jubilatoire soit-il, n'est pas anodin. Les femmes tunisiennes ont rendu leurs pièces aux conservateurs réactionnaires qui, à travers le monde, utilisent eux aussi la guerre des images et des chiffons (pour citer Bourguiba) de toutes les couleurs et toutes les formes sans avoir peur de défigurer les femmes, et dans un sens qui n'est pas FFFF, ni marqué par la joie, la féminité, la fraternité et encore moins le féminisme qu'ils tentent désespérément d'affubler du qualificatif d'«islamique». Car il n'y a pas photo.Les Tunisiennes que l'on préfère ce sont celles-là drapées dans cette robe rouge qui osent être belles et attirantes, ces milliers de femmes tunisiennes qui, avec une audace, dont il faudra s'habituer dorénavant, se sont réappropriées les symboles de la République tunisienne, et ici pas le moindre : le drapeau. Pour nous Algériens nourris au biberon du nationalisme et encore très fortement imprégnés, si fort que souvent on nous roule dans la farine au nom de ce nationalisme, rien de très inhabituel que de défiler avec le drapeau. Mais pour ceux qui connaissent la Tunisie, ce sentiment ne sautait pas aux yeux. Eh bien non, il est plus ancré que l'on croyait -peut-être plus que chez nous. La nation, l'unité autour de la nation, le désir violent de sauver la nation, le pays, cette sortie de l'indifférence et de l'attentisme, comme ce petit industriel de Charguia, s'organiser en groupe, se retrouver tant et tant autour d'une idée, l'égalité des hommes et des femmes, ce n'est pas rien. Et ce n'est pas à la portée de tous les pays. Oui, je sais, vous allez dire que c'est parce qu'ils sont en danger, alors que nous'
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