Sur le chemin de l'université

Les inscriptions des nouveaux bacheliers de l'ancien système scolaire et celui des réformes entamées depuis le premier août, à l'université de Badji Mokhtar de Annaba, ont pris fin dernièrement. Cependant, les bacheliers de l'ancien système n'avaient pas la joie au coeur et ressentaient une certaine frustration car s'estimant, malgré eux, victimes d'un état de fait dont ils ne sont nullement responsables. En effet, les moyennes obtenues en deçà de celles obtenues par ceux du nouveau système et ne peuvent donc opter pour la filière de leur choix. Même avec un 13,75, un candidat s'est retrouvé orienté vers les beaux-arts alors qu'il n'a même pas mentionné cette spécialité. Beaucoup d'entre eux se sont retrouvés affectés vers d'autres filières et comptent introduire des recours. En somme, une «injustice», disent-ils, car avec des moyennes similaires, ils pouvaient aller en médecine ou en architecture. Mais avec la rigidité des logiciels et le quorum des moyennes pour accéder à telle ou telle filière, les bacheliers de l'ancien système se sont presque tous retrouvés «out».

Au demeurant, d'autres candidats n'ayant pas reçu leur orientation ou rencontrant un quelconque problème se devaient de se rendre au vice-rectorat en vue d'une solution à ce qui les préoccupe. Enfin, selon le recteur de l'université de Badji Mokhtar, il a été opté pour la décentralisation dans les inscriptions, afin de faciliter les choses aux nouveaux bacheliers et toutes les dispositions nécessaires ont été prévues.