Sur fond de manifestations et d'erreur d'arbitrage

Le Mondial 2014 a débuté, jeudi dernier, à Sao Paolo malgré les protestations enregistrées dans la matinée déclenchées par des manifestants qui s'opposaient à l'organisation du Mondial. Le stade Arena Corinthians a abrité la cérémonie d'ouverture riche en couleurs, destinée à faire l'apogée du Brésil et ses trésors culturels. Cette cérémonie, suivie par pas moins d'un milliard d'amoureux de la balle ronde, a été rehaussée par la présence de personnalités, dont la présidente du Brésil, Dima Roussef, et le SG de l'ONU, Ban Ki-moon. Marquée par une chorégraphie traduisant les orientations culturelles du peuple brésilien, la cérémonie a servi également de moment de symbiose où le monde, en dépit des divergences, répétait le même refrain : « Beny vindo ao Brasil ». Contrairement aux habitudes, le Brésil et la Croatie, qui ont animé le match d'ouverture, ont foulé la pelouse du stade de Sao Paolo sans que Dima Rousseff ne donne le coup d'envoi. Un match remporté logiquement par la Seleçao (3-1), mais quelque peu entaché par les erreurs de l'arbitre japonais Yuichi Nishimura. Offrant un penalty aux Brésiliens, Nishimura a soulevé le tollé de la planète. Un avant-goût d'un mondial visiblement pas comme les autres.