Suprématie

Il ne faut pas chercher plus loin que le stade Bernabeu de Madrid pour voir ce qu'est vraiment le football. Et il ne faut pas non plus aller par trente-six mille chemins pour dénicher la meilleure équipe au monde.
Le FC Barcelone a encore une fois frappé et de quelle manière ! Le Real Madrid l'a appris à ses dépens et il a, une fois de plus, plié genou devant plus fort que lui. Les Merengues n'ont fait allusion que l'espace de quelques secondes et puis plus rien. Lorsque la machine catalane s'est mise en branle, ni Ronaldo ni Benzema, encore moins Casillas n'ont pu contenir la furia d'un FC Barcelone des grands jours. Ce dernier a fait voir de toutes les couleurs à un Real submergé de tous les côtés. Quoi dire de plus de la rencontre sauf que maintenant plus personne ne pourra à l'avenir contester la suprématie des Barcelonais au football inégalable. Pourtant, les Madrilènes avaient les faveurs de tous les pronostics. Personne ne donnait cher de la peau des Barcelonais qui ont un peu perdu de leur verve ces derniers temps mais ces derniers ont sorti le grand jeu et encore une fois ébloui le monde entier par ce football chatoyant à une seule touche de balle qui a désarçonné un Real égaré sur le terrain ne sachant plus à quel saint se vouer pour arrêter le déchaînement d'un adversaire survolté. Que dire de plus si ce n'est que le FC Barcelone a administré une leçon magistrale dont se souviendra toujours un Real qui, bizarrement, perd le nord lorsqu'il se trouve en face des Catalans. Une autre soirée mémorable dont le seul héros est le FC Barcelone et la seule victime est bien sûr le Real. Victime de ses stars et de l'arrogance d'un entraîneur qui n'arrive toujours pas à vaincre le signe indien et à chasser la poisse barcelonaise qui lui colle à la peau. Quant à Pep Guardiola, il peut désormais se targuer de posséder entre les mains une équipe de rêve, qui fait rêver et qui sort le grand jeu lorsque l'adversaire se nomme le Real.