Algérie

supervisées par le général-major Ahmed BousteÏla



Ici même, les troupes se sont déployées, avec en appoint une hiérarchisation des tâches, une coordination de tous les services de la Gendarmerie nationale et une préparation à l’affrontement direct pour intercepter et neutraliser les contrebandiers armés, et riposter à une embuscade et à la destruction d’un groupe de terroristes.La situation, qui prévaut actuellement à la frontière terrestre algéro-marocaine, n’est pas du tout reluisante à se fier aux donnes des services de sécurité. Si la contrebande est devenue monnaie courante au niveau de cette bande frontalière, la menace terroriste constitue une autre filière, qui a toujours lié les groupes armés aux trafiquants de tous genres et qui ont eu recours, durant ces dernières années, à l’usage des armes pour trouver d’autres palliatifs afin d’introduire la drogue, constituer des cartels et menacer la sécurité, l’économie et la stabilité du pays. Sur ce point précis, un volet souverain par excellence, les services de sécurité ne badinent pas avec le sujet. Et c’est dans ce climat assez tendu, accentué par la jonction entre les contrebandiers et les terroristes que la Gendarmerie nationale a exécuté, hier, un exercice tactique planifié, et dans l’esprit de préparer ses unités, au titre de la formation continue, au niveau du Groupement des garde-frontières (GGF) de Mekmen-Ben-Ammar, dans la commune d’El-Kasdir, relevant de la wilaya de Naâma. Objectif : “Interception et neutralisation d’un groupe de contrebandiers armés, riposte à une embuscade et destruction d’un groupe terroriste”. Selon le commandement de la Gendarmerie nationale, ce thème n’est pas fortuit : “Il s’inspire de l’analyse de la situation réelle qui prévaut dans la zone et des menaces qui pèsent aux frontières.” Et cette manœuvre a été minutieusement conçue de telle façon à enseigner aux troupes l’esprit d’anticipation et une réaction immédiate, loin des improvisations et des ripostes de circonstance contre toutes mauvaises surprises. “La date du déroulement de l’exercice est fixée pour le jour J entre 10h et 12h”, à l’image “d’une attaque qui pourrait survenir à n’importe quel moment de l’année”, nous dit-on, comme pour préciser que le contrebandier armé ou le terroriste choisit ses moments, ses moyens et son itinéraire pour tenter de s’introduire sur le territoire national depuis le Maroc. Le cap étant d’arriver à “zéro surprise” au niveau de cette frontière, la Gendarmerie nationale a alors désigné le GGF de Mekmen-Ben-Ammar comme groupement opérationnel chargé de l’exécution de cet exercice tactique tant délicat, connaissant les reliefs et la densité de la bande frontalière. Ce groupement a été renforcé par l’escadron des garde-frontières d’El-Aricha et de Aïn Sefra par toutes les unités territoriales organiques et les unités spécialisées (section de recherches et cellule de police technique) du groupement de Gendarmerie nationale de Naâma, ainsi que les moyens aériens de la Gendarmerie nationale afin de simuler une opération basée sur un travail de renseignements précis et rapide, une parfaite coordination et une intervention sans faille qui mettrait hors d’état de nuire ces groupes armés.
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