Algérie

Suivi psychologique des prisonniers



60.000 consultations en 2005 En 2005, pas moins de 60.000 détenus ont bénéficié de consultations psychologiques dans le cadre de leur prise en charge médicale. Selon le ministre de la Justice qui a présidé hier les travaux de la journée sur la prise en charge psychologique en milieu carcéral, ces consultations, 5.000 en moyenne par mois, ont été assurées par 230 psychologues recrutés à cet effet et affectés aux 93 centres pénitentiaires qui existent actuellement en Algérie. Leur nombre est appelé à augmenter avec la promesse de recrutement de 36 encadreurs psychologues qui seront affectés au niveau des 36 cours qui existent sur le territoire national. Ils devront assurer l’encadrement de la mission des psychologues et la relation avec l’extérieur. Pour les psychologues présents hier à la rencontre, qui s’est déroulée à Alger, «le détenu fait face à d’énormes problèmes d’adaptation une fois en prison, et c’est là qu’intervient le psychologue. Nous devons également lui permettre de maintenir le lien avec sa famille et l’aider aussi à recevoir une formation en milieu carcéral pour lui permettre de s’insérer dans le monde du travail. Une fois dehors, nous devons suivre son évolution pour lui éviter de retourner en prison», nous dira Khemachou Fetouma, psychologue dans l’administration pénitentiaire. Pour sa part, Bacha Boumediène nous déclarera que «l’administration pénitentiaire va procéder, prochainement, à la création d’équipes pluridisciplinaires qui évolueront en dehors des prisons pour le suivi de la réinsertion des détenus dans la société. Pour assurer la prise en charge médicale des détenus, 227 médecins généralistes, 143 dentistes et 72 paramédicaux travaillent dans les différentes prisons du pays. Par ailleurs, le nombre de prisonniers inscrits à l’examen du baccalauréat, cette année, s’élève à 840. Un nombre important appelé à augmenter au cours des années à venir».


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