Algérie

Suite aux menaces d’Al-Qaïda au Maghreb



Zerhouni et Alliot-Marie pour une stratégie commune La ministre française de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a reçu, hier, à Paris, son homologue algérien, Yazid Zerhouni, pour parler de «terrorisme et de sécurité». Selon le communiqué du ministère français de l’Intérieur, repris par l’agence française AFP, les deux ministres devaient évoquer «l’état de la menace terroriste, la coopération en cours en matière de sécurité intérieure et de sécurité civile». Les deux ministres devaient ensuite animer conjointement, hier en début d’après-midi, une conférence de presse à l’issue d’une dernière rencontre pour évoquer «l’état de la menace terroriste et la coopération en matière de sécurité» dans le pourtour méditerranéen. Le ministre algérien est accompagné par des experts algériens spécialisés dans la lutte contre le terrorisme et le cyberterrorisme. Cette rencontre, rappelons-le, intervient deux semaines après un attentat perpétré contre des ressortissants français en Algérie et revendiqué par la branche maghrébine d’Al-Qaïda. Deux Français ont été blessés le 21 septembre dans l’attaque de leur convoi par un kamikaze au volant d’une voiture piégée.Deux autres Français, qui travaillaient à Alger pour Aéroports de Paris (ADP), ont été rapatriés le même jour en urgence à Paris à la suite de menaces d’enlèvement d’un groupe terroriste de la mouvance d’Al-Qaïda. La justice française a, par ailleurs, ouvert une enquête sur l’attentat suicide de Lakhdaria et l’a confiée aux policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage). La France a affirmé prendre «très au sérieux» les menaces d’Al-Qaïda contre ses ressortissants en Algérie, au Maroc et en Tunisie après un appel du numéro deux de l’organisation, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, à «débarrasser» le Maghreb des Français et Espagnols. Selon les experts français chargé de lutter contre le terrorisme, l’intervention de Ayman al-Zawahiri du 1er septembre 2006 est destinée à donner une impulsion aux jeunes générations du GSPC pour qu’elles poursuivent la lutte armée. Selon ces experts, le besoin pour les successeurs de Hattab est de faire «oublier que leurs aînés déposent les armes». Leur adoubement par al-Zawahiri et leur appétit de pouvoir au sein des organisations islamistes radicales les incitent à imposer à nouveau la marque du GSPC dans le champ de la violence politique. Selon eux, ce GSPC «nouvelle génération» s’est donné pour chef Abdelmalek Droukdel et a établi ses bases dans la région de Boumerdès. Saïd Farhi


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