Algérie

SUITE AUX INFORMATIONS ERRONÉES SUR DES ATTENTATS EN ALGÉRIE



Les premières sanctions tombent
Le ministre de la Communication a précisé qu’il ne s’agit pas, dans cette affaire, de la fermeture des bureaux de ces deux agences. Le gouvernement algérien passe à l’action. Les accréditations. 48 heures après l‘attentat de Beni Amrane qui a coûté la vie à deux personnes et, 24 heures après, la rumeur sur le présumé attentat de Bouira, les premières sanctions tombent.Les accréditations des correspondants des agences de presse britannique Reuters et française AFP, ont été retirées suite aux fausses informations sur des attentats terroristes perpétrés ces derniers jours en Algérie. C’est ce qu’a annoncé hier, à Alger, le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza.Les premières mesures prises par le ministère, après la convocation des deux correspondants de ces agences de presse, étaient de retirer leurs accréditations, «après que ces derniers aient reconnu leur responsabilité», a-t-il dit lors d’un point de presse animé à l’issue du Conseil de gouvernement.Le ministre a précisé qu’il ne s’agit pas, dans cette affaire, de la fermeture des bureaux de ces deux agences. Les correspondants de l’AFP et de Reuters ont été successivement convoqués, lundi après-midi, au ministère de la Communication après «la diffusion de dépêches erronées» par ces deux agences.Selon le ministre de la Communication, il a été retenu contre l’agence AFP le fait d’avoir «exagéré le bilan de l’attentat terroriste ayant visé dimanche la gare de Béni Amrane» en évoquant 13 morts alors que le bilan réel était de deux victimes dont un ressortissant français, les deux travaillant pour l’entreprise «Razel».Un démenti formel du ministère de la Défense nationale a été rendu public le même jour sur ce sujet.Quant à l’agence Reuters, elle s’est rendue coupable «de la diffusion d’une fausse information en annonçant un attentat terroriste à la gare routière de Bouira», attentat qui aurait causé, selon elle, la mort d’une vingtaine de personnes.Un démenti formel a été également rendu public lundi après-midi à ce sujet par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.«Nous prenons toutes les mesures nécessaires, dès lors qu’il s’agit de l’intérêt du pays», a-t-il martelé, soulignant que «ceux qui diffusent des informations touchant à la stabilité du pays et créent un climat de peur parmi la population, doivent assumer leur responsabilité». Quelques heures avant l’annonce de ces mesures, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a indiqué à la presse que des mesures seraient prises après la fin de l’enquête.En effet, une enquête est menée par les autorités algériennes pour déterminer avec précision les responsabilités dans les «graves» dérives des deux agences de presse internationales, l’AFP et Reuters.Hier, Abdelaziz Belkhadem a signifié que le gouvernement n’a pas l’intention de tourner facilement la page de cet épisode.Il a clairement souligné que «des mesures nécessaires seront prises après étude du dossier des correspondants des deux agences» et ce, en marge du Colloque international sur la gestion immobilière organisé au Palais des nations. Concernant justement cet acte terroriste, plusieurs capitales étrangères ont exprimé leur solidarité avec l’Algérie.A commencer par Paris qui a réitéré hier, par la voix de son secrétaire d’Etat au Commerce extérieur que «la France doit se montrer solidaire dans la lutte contre le terrorisme». Pour sa part, Moscou a condamné l’attentat.Dans un communiqué rendu public hier, le ministère russe des Affaires étrangères a réaffirmé la solidarité de ce pays «avec l’Algérie, pays ami, qui progresse dans la voie de la concorde et de la réconciliation nationale et dans la lutte contre les séquelles du terrorisme».Le gouvernement espagnol qui déplore cet acte criminel, réitère son soutien à l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme et exprime ses condoléances aux familles des victimes.La Belgique «a pris connaissance avec effroi des tragiques» attentats commis en Algérie et «condamne avec la plus grande fermeté ces actes terroristes», a indiqué le ministère des Affaires étrangères belge dans un communiqué diffusé lundi.Ce pays se dit confiant que «ceux qui veulent replonger l’Algérie dans le chaos et la guerre civile échoueront» et espère que «tous les auteurs de ces lâches attentats seront rapidement démasqués et traduits devant la justice».


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