Suite à une inhalation excessive de colle

Un homme de 35 ans meurt à Gambetta Un tragique événement s’est produit, ce jeudi, dans le quartier de Gambetta, au niveau de l’avenue d’Arcole: un homme de 35 ans est mort suite à une inhalation excessive de colle. La victime est un sans-abri, qui comme de nombreux habitués à Oran se replient sur les produits de très grande toxicité et aux effets irréversibles pour des raisons de coût et pour l’effet hallucinogène très rapide que provoque la colle. Le produit en question est en vente libre et Altex est la marque de la colle très prisée par de nombreux adeptes qui pour 50 dinars se retrouvent dans un état d’inconscience si bien qu’ils peuvent commettre les pires actions, sans se soucier le moins du monde des conséquences et de la gravité de leurs agissements. Le cas de ce jeune homme de 35 ans, mort par asphyxie suite à une inhalation excessive de cette colle, n’est pas un cas isolé puisque de nombreux toxicomanes ont été retrouvés sans vie suite à une consommation abusive de ce produit chimique aux effets irréversibles et qui attaque directement le cerveau. Pour rappel, le fameux incendie des kiosques situés au Marché Michelet et rasés depuis, n’est autre que l’œuvre de SDF occupant les trottoirs de l’avenue Loubet et qui, selon les déclarations de l’époque, sous l’effet de drogue et principalement de colle, avaient mis le feu aux kiosques après y avoir pénétré par effraction et sans avoir calculé au préalable les conséquences que l’on sait. On peut prendre conscience du phénomène de l’inhalation de la colle, en faisant simplement une virée au niveau de l’avenue Larbi Tebessi (ex Loubet) où des gamins, sachets en plastique dans la main, aspirent à fond le produit jusqu’à avoir les yeux exorbités. Des adolescents inconscients, livrés à eux-même et dont l’âge varie entre 12 et 20 ans, se regroupent, comme c’est le cas dans cette avenue, pour trouver un semblant de solidarité, car il faut reconnaître que pour ces sans-abri et en dehors de discours creux, aucune prise en charge réelle, n’est là pour atténuer, un temps soit peu, une partie de la grande détresse qu’ils partagent seuls dans leurs coins.