Algérie

Suite à la levée des sanctions contre la Russie : Les délégués ukrainiens quittent l'APCE



La délégation ukrainienne est sortie de la salle de réunion de l'APCE après la confirmation de la levée des sanctions contre la Russie, a rapporté un correspondant de Sputnik. C'est la deuxième fois d'affilée. En effet, la veille, les délégués de Kiev ont quitté la pièce après le vote sur le retour de la Russie.
La confirmation de la décision de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) de restituer à la Russie ses droits au Conseil de l'Europe a été suivie par le départ de la délégation ukrainienne de la salle de réunion à Strasbourg.
Le correspondant de Sputnik affirme que les membres de ce groupe se sont placés au centre de la salle pour intervenir sans micro, immédiatement après l'adoption de la résolution autorisant le retour de la Russie au sein du Conseil de l'Europe.
Ensuite, un député ukrainien Alexey Goncharenko s'est approché du micro pour annoncer, au nom de la délégation ukrainienne, qu'ils avaient décidé de "partir". La veille, le groupe avait également quitté la salle après que l'Assemblée a voté en faveur du retour de la délégation russe le 25 juin, après cinq ans d'absence. Les membres de l'APCE ont également invité la Russie à participer à la session d'été. 118 députés ont voté pour, 62 contre et dix autres se sont abstenus. Malgré les pressions des parlementaires ukrainiens et britanniques, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté un texte rendant possible le retour de la délégation russe, privée de ses droits depuis plusieurs années. La réintégration de la Russie a été préconisée à plusieurs reprises par des dirigeants européens, dont Emmanuel Macron.
La voie est de nouveau libre pour un retour des Russes au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) après un vote de celle-ci, cette nuit à Strasbourg.
Les membres de l'APCE ont voté pour le retour de la Russie à l'Assemblée et ont invité la délégation russe à participer à la session d'été. Les députés russes pouvaient revenir au sein de l'APCE dès mardi 25 juin, après cinq années d'absence.
L'adoption du document par les parlementaires a pris neuf heures. Les parlementaires ukrainiens, polonais, géorgiens, estoniens, lituaniens, lettons, estoniens et britanniques ont mené sans succès une bataille d'amendements pour s'opposer à toute concession faite aux Russes.
Le 25 juin, la Russie a soumis une demande pour confirmer l'autorité de sa délégation au sein de l'APCE suite au vote qui rétablit ses pouvoirs dans l'organisation, a déclaré le chef de la représentation russe et vice-président de la Douma (chambre basse du Parlement), Piotr Tolstoï.
"Nous n'allons respecter aucune des résolutions qui ont été adoptées en l'absence de la Russie", a déclaré ce mardi aux journalistes M. Tolstoï.
Sur sa page Facebook, il a déclaré que les représentants britanniques et ukrainiens avaient pesé de tout leur poids pour retarder l'adoption d'une résolution permettant à la délégation russe de réintégrer l'Assemblée. Plus de 200 amendements à la résolution ont été introduits pour empêcher la participation de la Russie à la session d'été.
"Mais, à part du temps perdu et taper sur les nerfs de leurs collègues européens, ils n'ont jamais rien obtenu, les amendements ont été rejetés: nous présentons une demande pour confirmer notre autorité", a déclaré M. Tolstoï.
Suite au rattachement en 2014 de la Crimée à la Russie, considéré comme une annexion par Kiev et ses alliés occidentaux, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a suspendu les droits de vote des parlementaires russes.
En janvier 2015, l'APCE a étendu les sanctions à l'encontre de la Russie. En signe de protestation, la délégation russe a refusé de participer aux sessions de l'Assemblée, qui se tiennent quatre fois par an, et a annoncé qu'une réintégration complète au sein de l'APCE n'était possible qu'après le rétablissement de tous ses droits, ainsi que par la modification de la réglementation afin de ne plus autoriser la violation des droits des délégations nationales.
En 2017, Moscou a suspendu le versement d'une contribution au budget du Conseil de l'Europe.
De son côté, Emmanuel Macron avait annoncé, lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, que la France souhaitait éviter le départ définitif de la Russie du Conseil de l'Europe, qui serait néfaste pour plusieurs parties.
L'Allemagne salue la décision du Conseil de l'Europe
Après que l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a voté en faveur du retour de la délégation russe, privée de ses droits depuis plusieurs années, le ministre allemand des Affaires étrangères a salué cette décision, soulignant que la Russie "fait partie du Conseil de l'Europe". L'Allemagne s'est félicitée de la position de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) qui a voté pour le retour de la Russie en son sein et qui a invité la délégation russe à participer à sa session d'été. "La Russie fait partie du Conseil de l'Europe en ce qui concerne tant les droits que les devoirs. Je suis heureux que l'APCE ait trouvé un compromis sur la participation russe. C'est également une bonne nouvelle pour la société civile russe", a indiqué le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, cité par le service de presse de son ministère. Dans ce contexte, il a relevé la nécessité pour Moscou de payer de nouveau ses cotisations et de respecter les droits de l'Homme. "Nous continuerons de rappeler à la Russie ses engagements dans le cadre de sa présence au sein du Conseil de l'Europe", a ajouté Heiko Maas. Toutefois, Liliane Maury Pasquier, présidente de l'APCE, a rappelé qu'une délégation dont les pouvoirs étaient contestés continuait de participer aux travaux de l'Assemblée, mais ne votait pas. Le Président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est dit pour sa part "déçu" par la décision de l'APCE. "Je suis déçu par la décision de l'APCE d'approuver sans restriction la participation de la délégation russe", a-t-il écrit sur Facebook, ajoutant avoir essayé de dissuader Angela Merkel et Emmanuel Macron de soutenir ce retour. Le Président français avait précédemment annoncé, lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, que la France souhaitait éviter le départ définitif de la Russiedu Conseil de l'Europe, qui serait néfaste pour plusieurs parties.


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