Suite à l’intoxication alimentaire des travailleurs de Naftal (ex-Petit lac)

Une commission d’inspection dépêchée par la direction générale Selon une source responsable de la direction générale de Naftal, une commission d’inspection a été dépêchée depuis Alger, siège de l’entreprise, pour faire la lumière sur cette affaire d’intoxication alimentaire qui a touché une quarantaine de travailleurs dont une bonne partie du personnel du district carburant-Naftal de Haï Dhaya (ex-Petit Lac). Une affaire qui a l’air de prendre une ampleur insoupçonnée. En effet, depuis le 15 mai dernier, date de la déclaration de cette intoxication alimentaire au niveau de la cantine de Naftal (Petit lac), certains travailleurs n’ont toujours pas repris leur boulot. Selon des sources concordantes, l’état de santé de deux travailleurs s’est détérioré ces derniers jours(rechute). Une situation qui a tout l’air de se corser puisque la statistique des victimes de cette ingestion grimpe sans cesse, indique une source responsable avant de préciser que le premier recensement fait état d’une quarantaine de cas dont près d’une trentaine d’agents pour la seule division carburant, outre les cas qui ont été admis pour les soins d’urgence ou encore ceux qui ont été mis en observation par les services du CHUO. Rien cependant n’a filtré sur les causes de cette ingestion alimentaire. Ce qui est sûr, c’est que des échantillons témoins prélevés sur certaines denrées alimentaires sont soumis à des analyses. Des denrées stockées dans les locaux de la cantine de Naftal qui, nous informe t-on, n’est pas suffisamment dotée d’équipements parmi lesquels ont cite l’absence de préparateur de viandes hachées. Une évidence qui a incité les enquêteurs à privilégier la piste de la viande hachée consommée ce jour-là, même si l’on assure que la commission d’enquête n’exclurait aucune autre piste possible. «Aussitôt alertée, la direction générale de Naftal a délégué des inspecteurs centraux pour suivre de près la situation à Oran et surtout pour rendre l’élaboration d’un rapport», souligne le chargé de la communication de la DG de Naftal qui met en avant le suivi régulier de la cellule de crise instituée à cet effet. Selon ce responsable, l’enquête n’a pas encore rendu ses conclusions.